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Comprendre la Céphalée ou le Mal de tête
Étant parmi les affections du système nerveux les plus répandues selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la céphalée ou simplement le mal de tête est une douleur que le sujet ressent au niveau de la région du crâne et/ou du visage.
Il peut s’agir d’une douleur unilatérale ou généralisée, qui peut être sourde, pulsatile, violente et qui peut être caractérisée par des brûlures, des picotements, des fourmillements ou encore d’une sensation crâne écrasé ou comprimé (Figure 1).
Les différents maux de tête se chiffrent à plus d’une centaine. La IHS (International Headache Society) a défini 194 céphalées différentes qui sont réparties en 12 classes, celles-ci étant divisées en deux grandes catégories.
Il y a ainsi les céphalées primaires décrites au paragraphe ci-dessous et les céphalées secondaires soulignées au paragraphe suivant. Il est à noter que les céphalées primaires, pouvant être considérées comme des pathologies en elles-mêmes, ne constituent pas à proprement parler un symptôme d’une autre pathologie.
Dans la majorité des cas, entre 90 à 95% des patients souffrent d’une céphalée primaire, catégorie parmi laquelle on trouve les plus répandues, la céphalée de tension et la migraine. Souvent, une histoire de cas et un examen suffisent au clinicien pour déterminer si son patient souffre d’une céphalée primaire ou d’une céphalée secondaire. À l’échelle mondiale, on estime la prévalue des céphalées courantes chez l’adulte survenant au moins une fois au cours de l’année écoulée est de 47%. Les céphalées sont un problème mondial touchant toutes les populations quelque soit l’âge, le sexe, la race, le niveau de revenus et la zone géographique selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Les Céphalées primaires
Qu’il s’agisse de céphalées primaires ou de céphalées secondaires, les maux de tête surviennent quand les régions du cerveau qui traitent la douleur de la tête sont activées. Dans la céphalée primaire, ces régions s’activent d’elles même étant généralement instables. Dans le cas d’une céphalée secondaire, une ou plusieurs lésions dues à un traumatisme ou une maladie sont à l’origine de cette activation en stimulant les nerfs dont le rôle est de détecter la douleur.
Cependant, même si elles n’ont pas de conséquences directes sur la santé physique, les céphalées primaires sont loin d’être bénignes car elles génèrent des incapacités, une détérioration de la qualité de vie et des coûts financiers importants (Figure 2).
Selon la classification de la IHS (International Headhache Sociaty) on dénombre 4 principaux types de céphalées primaires dont les migraines, les céphalées de tension, les algies vasculaires de la face (céphalée de cluster ou cluster headache) ainsi que diverses céphalées primaires dont: les céphalées : à la toux, à l’effort, au coït, au sommeil (hypnique), de fin de semaine, pour n’en nommer que celles-là.
Les Céphalées secondaires
D’une incidence moindre que les céphalées primaires, elles menacent la vie ou le pronostic fonctionnel du patient. Il peut s’agir de céphalées : associées à un traumatisme crânien et/ou cervical, associées à des affections vasculaires crâniennes ou cervicales, associées à une perturbation intracrânienne non vasculaire, toxiques, iatrogènes (surconsommation de médicaments) ou de sevrage, associées à des infections non céphaliques, associées à des troubles de l’homéostasie, céphalées ou algies faciales associées à des perturbations du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du nez, des dents, de la bouche ou autres structures faciales ou crâniennes, liées aux troubles psychiatriques. Ces conditions nécessitent une prise en charge médicale immédiate.
Dans plusieurs cas de Céphalées, votre chiropraticien peut vous aider
La chiropratique est loin de se targuer de pouvoir guérir ou soulager tous les types de céphalée existants. Néanmoins, il existe certaines céphalées primaires qui entrent parfaitement dans le domaine d’intervention du chiropraticien comme la céphalée de tension et la migraine (céphalées primaires) ou encore les céphalées secondaires à un problème cervical comme les céphalées cervicogènes.
Le Comité d’élaboration des lignes directrices relevant de l’Association chiropratique canadienne et de la Fédération canadienne des organismes de réglementation de la chiropratique a publié un guide de bonnes pratiques pour le traitement des céphalées chez l’adulte.
Il a été question d’identifier 21 essais cliniques contrôlés, essais cliniques randomisés ou revues systématiques dont le but est de cerner l’efficacité des traitements pour soulager les migraines, les céphalées cervicogènes ou les céphalées de tension.
Les données scientifiques permettent de conclure que certains soins chiropratiques peuvent être utilisés chez des patients souffrant de migraine, de céphalées cervicogènes ou de céphalée de tension comme nous allons le découvrir par la suite.
La chiropratique pour les patients souffrant de Migraines
La migraine est une céphalée primaire très fréquente, surtout chez les femmes, qui se caractérise par des douleurs violentes et pulsatiles qui se manifeste sur un seul côté de la tête ou au-dessus d’un œil.
Pouvant durer de quelques heures à plusieurs jours et d’intensité modérée à sévère, la migraine peut s’aggraver suite aux activités de la vie quotidienne et est généralement accompagnée des symptômes suivants : phonophobie (hypersensibilité au bruit), photophobie (hypersensibilité à la lumière, nausées et vomissements, intolérance aux mouvements et fatigue même en cas d’efforts peu importants, troubles de la vision (vision brouillée, petites taches noires dans le champ de vision…), irritabilité et troubles de l’humeur de même que des sensations d’avoir froid ou chaud.
Une migraine peut quelque fois être précédée d’une aura, 15 à 30 minutes auparavant ou même 1 heure. Il s’agit d’anomalies de la vision comme la vue de stries lumineuses, de scintillement, la perte de vision temporaire pour un œil ou les deux yeux, la déformation des images ou encore l’amputation du champ visuel. Également, il peut être question d’étranges sensations comme des engourdissements, une difficulté à s’exprimer ou des picotements (Figure 3).
Il est recommandé aux patients qui souffrent de migraines épisodiques ou chroniques, avec ou sans aura, de bénéficier des soins conservateurs par manipulation vertébrale chiropratique durant huit semaines à raison d’une à trois séances par semaine.
La chiropratique pour les patients souffrant de Céphalées cervicogéniques
Bien que classées comme secondaire, les céphalées cervicogéniques sont des céphalées qui font suite à des problèmes cervicaux, provenant ainsi de dysfonctionnement des systèmes articulaire, musculaire et nerveux de la colonne cervicale. Les migraines et les céphalées de tension sont les céphalées qui ressemblent le plus aux céphalées cervicogéniques étant ainsi les principaux diagnostics différentiels.
La céphalée cervicogénique est d’une intensité variable qui s’accroît suite au mouvement de la tête ou à sa mise en charge et qui a tendance à irradier de la région occipitale à la région frontale, les douleurs étant donc en provenance du cou pour irradier à la tête ou au visage (Figure 4).
En outre, les patients qui souffrent de céphalées cervicogéniques peuvent souffrir également d’une diminution des amplitudes de mouvements, présenter des points gachette (trigger points) qui entrainent les douleurs qui irradient à la région frontale, mais aussi souffrir d’une sensibilité focale cervicale.
Il est recommandé aux patients qui souffrent de céphalées cervicogéniques de bénéficier de soins chiropratiques durant trois à quatre semaines à raison deux à trois séances par semaine**. Également, il leur est recommandé de bénéficier des mobilisations vertébrales durant six à huit semaines pendant lesquelles seront échelonnés 10à 18 traitements** et de pratiquer des excercices pour les muscles fléchisseurs profonds du cou.
La chiropratique pour les patients souffrant de Céphalées de tension
Faisant partie des maux de tête les plus fréquents, les céphalées de tension peuvent durer de quelques minutes à plusieurs jours et se caractérisent par l’impression, pour le patient, d’avoir un bandeau ou un casque qui lui enserre la tête, d’où l’appellation « douleur en casque ». Il est à noter que celle-ci peut irradier jusqu’au cou.
Il s’agit ainsi d’une douleur bilatérale continue et non pulsatile, qui touche donc les deux côtés du crâne, et qui est perçue comme une pression, une tension ou encore un serrement et dont l’intensité va de faible à modérée.
D’autres manifestations permettent également de reconnaitre une céphalée de tension. En effet, les céphalées de tensions : ne s’accompagnera pas de nausées ni de vomissements, ne s’aggravent pas à la suite des activités physiques habituelles, ne s’aggravent pas à cause de la lumière mais peuvent parfois être exacerbées par le bruit, s’aggravent avec le stress et diminuent lors de la relaxation, s’accompagnent d’une tension et/ou d’une contraction des muscles du cou, permettent difficilement de se concentrer et s’accompagnent de la sensation d’avoir la tête lourde.
Les céphalées de tension peuvent être dues, entre autres raisons, au stress, à la fatigue ou encore à la menstruation. Si elles nous apparaissent clairement comme plus faciles à « subir », elles altèrent tout de même la qualité de vie des patients qui en souffrent. C’est ainsi que le chiropraticien peut également aider ceux qui souffrent de céphalées de tension grâce à des mobilisations crânio-cervicales de faible intensité, des techniques de relaxation musculaire ( tel Nimmo) et de recalibration de la proprioception cervico-cranio-cerébelleuse.
Une pratique en toute sécurité
Dans notre clinique, il est hors de question de procéder à des traitements sans connaitre les véritables causes de vos maux de tête étant donné que notre équipe est sérieuse et professionnelle. Pour que le patient puisse bénéficier d’un traitement adapté à ses conditions et à ses attentes, il est impératif de déterminer les problèmes à l’origine des céphalées de la catégorie primaire,de même que les cervicogéniques, grâce à la démarche diagnostique et de procéder aux corrections des dysfonctions cervico-crâniennes.
Lorsque les céphalées semblent être de nature secondaire c’est à dire pouvant être associées à un processus pathologique, nous vous référons immédiatement à l’équipe des sciences neurologiques pour une investigation et une prise en charge immédiate.
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**Ces recommandations ont été quelque peu élargies en regard de l’expérience de nombreux cliniciens.
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