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Chaque année, environ 840 000 Québécois et Québécoises consultent un chiropraticien tandis que les sondages tendent à démontrer les liens qui se sont désormais tissés entre les Canadiens et la profession chiropratique.
Ainsi, un sondage de la firme Léger et Léger a révélé que 41% de la population a déjà consulté un chiropraticien et qu’à l’époque où il a été réalisé 12% en consultait. En outre, un autre sondage, par ÉCHO Sondage, a également révélé que 93% des personnes interrogées considéraient que les soins qu’elles ont reçus étaient efficaces et 95% se déclaraient prêtes à recommander leur chiropraticien à un ami (Figure1).
Dans le monde du sport, la chiropratique a fait son entrée aux Jeux olympiques lors de l’édition d’été de 1976 à Montréal et les soins chiropratiques étaient offerts à tous les athlètes lors des Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary.
Toujours en ce qui concerne le Canada, un chiropraticien a été intégré dans l’équipe olympique de manière officielle pour les Jeux olympiques d’hiver de 2002 à Salt Lake City, aux États-Unis. Depuis lors, les services chiropratiques font partie de l’équipe médicale canadienne pour tous les Jeux.
L’histoire de la chiropratique
David Palmer, le fondateur de la chiropratique
La chiropratique a été fondée à Davenport, Iowa, par Daniel David Palmer (1845-1913), un homme qui a étudié le corps humain durant un grand nombre d’années pour comprendre l’origine des maladies, se demandant pourquoi des personnes qui vivent dans le même environnement, avec les mêmes activités, n’ont pas le même état de santé.
Le 18 septembre 1895 fut une date qui marqua sa vie mais également celle de Harvey Lillard, un Afro-américain responsable de l’entretien de l’immeuble où était situé le bureau de David Palmer.
Harvey Lillard avait perdu son ouïe 17 ans plus tôt, devenant complètement sourd, suite à un faux mouvement suivi d’un craquement dans le haut du dos. À la demande de celui-ci, David Palmer l’examina et découvrit une « bosse » dans son dos, suggérant qu’une vertèbre pouvait-être mal positionnée.
C’est ainsi qu’il tenta de repositionner la vertèbre de Harvey Lillard grâce à un mouvement rapide du nom de « thrust » à la suite duquel celui-ci recouvra l’ouïe presque instantanément. Ainsi, ses recherches et la guérison de Harvey Lillard lui permirent d’associer l’origine de bon nombre de maux à un dysfonctionnement du rachis et de suggérer que la baisse de fonction et de vitalité du corps étaient possiblement due à une baisse « d’influx mental » au niveau des organes de tout le corps.
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La chiropratique : un long chemin depuis ses débuts au Québec et au Canada
David Palmer ne se contenta pas de cette guérison puisqu’il fonda la première institution d’enseignement chiropratique en 1897, la « Palmer School of Chiropractic ». Néanmoins, auparavant, il a dû faire face à un emprisonnement pour exercice illégal de la médecine et l’ouverture de cette institution peut être perçue comme l’instauration officielle de cette nouvelle pratique qu’il a fondée (Figure2).
Depuis ses débuts, il n’a pas toujours été question de franc succès pour la chiropratique. Ainsi, il a fallu plusieurs années pour que l’exercice de la chiropratique soit reconnue et autorisée en Amérique du Nord, le Kansas étant le premier état américain à agir dans ce sens en 1913 tandis que la Louisiane aura été le dernier (1974).
En ce qui concerne le Canada, la première province à délivrer une licence d’exercice chiropratique fut l’Alberta, en 1923, et elle fut suivie par l’Ontario, en 1925, le Québec en 1973, Terre-Neuve étant la dernière à s’y joindre, en 1992.
La chiropratique ne cessera d’évoluer, en voici quelques étapes: 1- la constitution de la Fédération mondiale de la Chiropratique (1988) qui a été admise en janvier 1997 à des relations officielles avec l’Organisation Mondiale de Santé en tant qu’organisation non gouvernementale, 2- la publication des premiers rapports prouvant que la manipulation est une méthode éprouvée et efficace pour la majorité des sujets ayant des maux de dos par le gouvernement américain et celui du Royaume-Uni (1994), 3- l’introduction par le Congrès américain des services de chiropratique au sein du système de santé militaire en 2002 et au niveau du système de soins de santé des vétérans en 2004.
110 ans après la création de la chiropratique, en 2005, l’Organisation Mondiale de la Santé publie ses lignes directrices sur l’entraînement de base et la sécurité en chiropratique, recommandant des normes éducatives en ce qui concerne la reconnaissance ainsi que la réglementation de la chiropratique dans tous les pays membres. Ces lignes directrices sont imprimées en 2009 dans plusieurs langues : (allemand, anglais, arabe, chinois, coréen, espagnol, finnois, français, indonésien, japonais, portugais et turc), servent de guide à l’implantation d’institutions d’enseignements universitaires chiropratiques à travers le monde.
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L’Ordre des chiropraticiens du Québec
Si la chiropratique est actuellement reconnue comme étant la troisième profession de santé en Occident derrière la médecine générale qui tient la première place et la chirurgie dentaire, elle tient également une place importante dans la vie des citoyens québécois.
Fig.3 Sigle de l’Ordre des chiropraticiens du Québec. PS: Assurez-vous que votre chiropraticien en fait parti.
D’un point de vue légal, l’Assemblée nationale du Québec adopta la Loi sur la chiropratique en 1973, après maintes actions entreprises par plusieurs chiros au québec. Cette loi définit les règles régissant l’exercice de cette profession au Québec tout en éclairant le public sur l’exercice et les conditions de pratique. Également, il s’agit de la loi qui a permis la mise en place de l’Ordre des Chiropraticiens du Québec sous l’égide de l’Office des Professions du Québec (Figure3).
Il revient à l’Ordre des Chiropraticiens du Québec, régi par le Code des professions, d’assurer la protection du public. De ce fait, l’Ordre établit des normes de qualification et assure de manière stricte le contrôle de l’acte professionnel. Par ailleurs, il comporte en son sein des syndics qui sont destinés à assurer cette protection du public.
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Le rôle des syndics au sein de l’Ordre des chiropraticiens du Québec
En premier lieu, un syndic de l’Ordre a pour rôle d’informer le public et ainsi de l’écouter et de répondre à toutes questions qui peuvent en émaner à propos des traitements ou de tout autre sujet sur la chiropratique au Québec.
En cas de problème, le patient a également la possibilité de formuler une plainte auprès du syndic qui est aussi tenu de traiter toutes les demandes d’enquête à propos d’une infraction possible au Code des professions, à la Loi sur la chiropratique ou encore à un tout autre règlement régissant l’exercice de la chiropratique et les chiropraticiens au Québec comme c’est le cas par exemple du Code de déontologie.
Ainsi, le traitement des plaintes du public, conforme aux règles du système professionnel québécois et par le syndic, permet à l’Ordre d’assurer la protection de celui-ci. Également, cette protection passe par la validation des compétences des membres et l’émission d’un permis de pratique à ceux-ci, par le programme d’inspection professionnelle rigoureuse des dossiers et de l’environnement clinique des chiros du québec qui permet de contrôler leur pratique professionnelle mais également par son programme annuel de développement professionnel et de formation continue.
Il est à noter que de nos jours, l’Ordre des chiropraticiens du Québec compte plus de 1 300 membres et qu’il est obligatoire, pour tout chiro au Québec, d’être membre de l’Ordre pour pouvoir exercer leur profession légalement.
En vue de cette admission et pour pouvoir exercer sa profession, le chiro doit obtenir son diplôme universitaire de Doctorat de premier cycle en chiropratique et avoir réussi les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques et l’examen sur la législation et la déontologie de l’Ordre.
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Ce qu’il faut savoir de votre chiropraticien
Son parcours estudiantin
Comme nous venons de l’évoquer, il est obligatoire d’être membre de l’Ordre des chiropraticiens du Québec pour pouvoir exercer en tant que tel et qu’il faut auparavant obtenir le diplôme universitaire de Doctorat de premier cycle en chiropratique et réussir les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques et l’examen sur la législation et la déontologie de l’Ordre.
Ces examens sont, bien évidemment, précédés par un parcours universitaire durant lequel l’étudiant a effectué ses études de doctorat de premier cycle au sein d’une institution d’enseignement accréditée par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB) comme l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Pour ce qui est de cette université, le programme de la formation des docteurs en chiropratique s’étale sur cinq ans et comporte 4969 heures de cours et 246 crédits. En outre, le parcours universitaire comprend des stages d’observation et d’intervention qui commencent dès la première année mais également un internat clinique de 18 mois qui se déroule sous la supervision directe de chiropraticiens chevronnés.
Durant les cours, les étudiants ont à étudier plusieurs matières dont :
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Continuer à acquérir des connaissances pour l’essor de la chiropratique et le bien des patients
Un grand nombre de chiros au Québec à la suite de l’obtention du diplôme de doctorat en chiropratique, ne s’arrête pas là et continuent à effectuer des études dans différents domaines en deuxième cycle ou même en troisième cycle.
Par la suite, ils obtiennent respectivement une maîtrise (M.Sc.) ou un doctorat (Ph.D.), ce qui leur permet de contribuer au développement de la science chiropratique par le biais de leurs recherches dans différents domaines comme la neurophysiologie, l’épidémiologie ou encore la biomécanique entre autres.
En outre, il est à noter que la chiropratique comporte des études de spécialités et qu’il en existe actuellement cinq programmes reconnus par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB) dont la radiologie, la chiropratique sportive, les sciences cliniques chiropratiques, l’orthopédie chiropratique, et la réadaptation physique et santé au travail.
Par ailleurs, l’acquisition de connaissances continue pour les chiropraticiens par les formations annuelles qui leur sont offertes dans différents domaines comme les soins aux femmes enceintes, la radiologie ou encore les techniques chiropratiques entre autres.
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Les qualités humaines dont un chiropraticien au Québec devrait être doté
Dans son objectif de favoriser l’auto-guérison du corps d’une manière naturelle, le chiropraticien met l’emphase sur le système nerveux auquel il revient de contrôler et de cordonner mais aussi d’assister toutes les fonctions du corps.
Le chiropraticien traite le corps humain en utilisant la colonne vertébrale comme porte d’entrée. En outre, il s’agit d’un praticien de premier contact puisque le patient a tout à fait la possibilité de le consulter sans y avoir été référé par un autre professionnel de santé.
Parmi les nombreux rôles du chiropraticien auprès de son patient, il procède à la vérification de l’historique médicale et des antécédents familiaux (histoire de cas), l’examine et procède à des radiographies ainsi qu’à d’autres tests qui lui permettent d’établir son diagnostic.
Outre les plans de traitement par le biais de méthodes naturelles, excluant la médication et la chirurgie, dont il fait bénéficier son patient, il prodigue également des conseils à celui-ci en ce qui concerne les exercices auxquels il peut s’adonner dans un but correctif ainsi que sur le mode de vie et l’alimentation qui lui sont bénéfiques.
Comme il a été souligné auparavant, le chiropraticien est un praticien de premier contact. En outre, son métier le prédispose à entretenir des relations privilégiées avec ses patients. De ce fait, à part la dextérité manuelle qui ne saurait lui faire défaut, il existe plusieurs qualités humaines nécessaires à l’exercice de cette profession comme la capacité d’écoute, l’empathie et la disponibilité tout comme l’aptitude à instaurer une relation de confiance entre lui et ses patients.
Le chiropraticien est un professionnel de santé qui doit avoir un excellent sens du contact mais aussi de la patience car il est important d’avoir une connaissance approfondie de la nature humaine et d’accorder le temps nécessaire à chaque patient. Il se démarque par les efforts qu’il met à informer son patient sur sa condition et les moyens de solutionner ses problèmes, ce faisant il devient un partenaire dans sa démarche vers une meilleure santé.
Afin d’être une source d’inspiration pour ses patients, il est essentiel qu’il soit aimable et convivial et qu’il véhicule une attitude positive en regard de la santé et de la vie en général.
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La chiropratique et le milieu scientifique en général
La vision de la médecine à propos de la chiropratique au Québec
En avril 2008, la British Chiropractic Association (BCA) organisait la « semaine de sensibilisation à la chiropractie » comme c’est d’usage chaque année. Le 19 avril, Simon Singh, journaliste scientifique, publiait dans The Guardian une tribune de mise en garde contre les risques des thérapies manuelles dont les manipulations des vertèbres cervicales et contre les prétentions de certains praticiens dont les sites des associations de chiropracteurs en faisaient la réclame.
S’ensuivit une action en justice par la BCA, le retrait de la tribune de son site internet par Le Guardian mais également le retrait, par la BCA, des pages de son site internet affirmant que les thérapies manuelles contribuaient à traiter certaines maladies comme les coliques, l’asthme ou encore les otites à répétition entre autres. De fait, les soins chiropratiques ne traitent pas ces conditions, néanmoins ils les soulagent.
La chiropratique n’a pas suscité que de bons sentiments de la part du public et surtout du milieu médical mais également de la méfiance, entre autres choses, due surtout à la méconnaissance, ce qui lui valut d’être désignée comme sans intérêt ou même néfaste pour la santé.
Depuis ses débuts, des études exhaustives effectuées par les gouvernements du Canada, des États-Unis, d’Australie et de la Nouvelle-Zélande ont contribué à faire reconnaître cette pratique en tant qu’efficace et surtout sans danger pour traiter différents problèmes de santé. Un chiropraticien, membre de l’Ordre a dû sérieusement étudier et travailler pour obtenir son statut ainsi que son droit de pratiquer.
Alors que la promulgation de la Loi sur la chiropratique eut lieu en 1973 au Québec et depuis 1993 pour l’ensemble du Canada, ce qui représente la réglementation et la reconnaissance officielle de la profession, elle ne manqua pas de rencontrer un grand nombre de difficultés un peu partout.
On peut noter, par exemple, le boycottage effectué par l’American Medical Association contre les chiropraticiens que la Cour suprême américaine a qualifié d’illégal en 1987. Par ailleurs, l’accès aux soins chiropratiques n’est pas totalement facilité en ce qui concerne le Québec.
En effet, il ne faut pas oublier que ceux-ci ne sont pas couverts par le Régime d’Assurance Maladie du Québec (RAMQ). De plus, même si le chiropraticien est considéré comme étant un praticien de premier contact, le gouvernement du Québec est le seul, en Amérique du Nord, à exiger la référence d’un médecin pour que les soins chiropratiques soient remboursés par la Commission de Santé et Sécurité du Québec (CSST) et la Régie de l’Assurance Automobile du Québec (RAAQ). On peut dire que la chiropratique progresse envers et contre tous grâce aux excellents bénéfices qu’elle apporte à la population. Aussi, elle aide les individus à prendre en main leur santé d’une manière naturelle et écologique en faisant confiance à leur potentiel inné de guérison.
Pourtant, cette profession de la santé qu’est la chiropratique constitue un atout précieux et efficace pour la santé publique comme en témoigne l’appui que lui a apporté l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en déposant un rapport visant à reconnaître la validité et l’efficacité de la science chiropratique en 2005.
À cet effet, les 192 pays membres ont reçu de la part de cette autorité internationale de santé publique les lignes directrices officielles qui concernent l’établissement des standards d’enseignement et d’exercice de la chiropratique à l’échelle mondiale.
Pour plus d’Informations sur la question vous pouvez contacter le Dr. Morin, Chiro à Ste-Foy (Québec) depuis 36 ans à la clinique chiropratique Sillery.