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Ça peut en étonner plusieurs, mais aller chez le chiropraticien est bénéfique pour le patient, qu’il ait des problèmes de santé que le chiropraticien peut aider ou qu’il veuille tout simplement bénéficier de soins à titre préventif ou pour leur mieux-être afin de bénéficier d’une santé optimale.
Quelques questions peuvent tout de même effleurer l’esprit du public, des questions auxquelles il convient de donner des réponses afin d’aider les gens à choisir et à adapter les soins chiropratiques.
Le chiropraticien peut-il tout prendre en charge?
Une réponse affirmative peut sous-entendre que les soins chiropratiques guérit le cancer ou soulage tous les maux affectant l’espèce humaine, ce qui est totalement faux, une telle affirmation entacherait la profession et ferait passer les chiropraticiens pour des charlatans ou même des prétendus guérisseurs, ce qui n’est absolument pas le cas.
Le champ d’intervention du chiropraticien englobe surtout les maux dus aux troubles qui touchent la colonne vertébrale, les autres articulations et tout particulièrement le système nerveux avec son influence sur le fonctionnement des organes. Il est en fait question de prendre en charge les conditions musculaires, articulaires et vertébrales qui altèrent le bon fonctionnement du système nerveux dans son rôle de régulateur des fonctions globales de notre organisme.
Ça ne se limite donc pas exclusivement au dos, il est souhaitable de se tourner vers un chiropraticien compétent qui a une solide expérience et réputation pour bénéficier des excellents résultats que la chiropratique peut offrir.
Dans le cas où la condition de son patient n’entre pas dans son domaine d’intervention, celui-ci n’hésitera pas à le référer à un autre professionnel de la santé doté des compétences nécessaires pour une prise en charge. Loin de s’enorgueillir de pouvoir guérir, il veut éviter de mettre en danger la vie de son patient car son but premier est le bien de son patient.
Faut-il attendre qu’un médecin le recommande avant de consulter un chiropraticien?
Même si ce n’est pas très fréquent, il arrive que le médecin traitant réfère son patient à un chiropraticien en qui il a confiance ou avec qui il collabore pour le bien de son patient.
Cependant ceci n’est pas nécessaire puisque vous pouvez prendre rendez-vous directement chez un chiropraticien afin de bénéficier de sa compétence et de son expertise. En effet, le chiropraticien est un professionnel de premier contact, ce qui signifie que vous n’avez besoin d’une référence médicale pour le consulter, sauf dans les cas de la CSST et de la SAAQ.
Par conséquent, après vous être assuré d’avoir trouvé un bon chiropraticien, n’hésitez pas à prendre rendez-vous à sa clinique où celui-ci prodigue ses soins. Généralement, vous avez plusieurs options comme l’appel téléphonique, l’envoi de courrier électronique ou encore remplir un formulaire directement sur le site web.
Par ailleurs, l’existence d’un site web vous permet habituellement de vous informer quant aux horaires d’ouverture, de la nature des soins offerts, etc.
Est-il nécessaire d’informer le chiropraticien de mon dossier médical?
Le chiropraticien traite le patient dans sa globalité et pas seulement sa colonne vertébrale, donc il lui est nécessaire d’obtenir toutes les informations disponibles à la prise en charge de votre condition clinique. Sa formation n’inclus pas l’art divinatoire.
Ceci pour dire qu’il est toujours important d’informer votre chiropraticien de vos antécédents médicaux, des traitements que vous avez reçus, des examens que vous avez passés, des résultats de l’investigation ainsi que des traitements suggérés.
Pour ce faire, la première visite chez le chiropraticien consiste à une histoire de cas ciblée sur les raisons de consultation. Ensuite, l’examen physique et chiropratique permettra au chiropraticien de poser un diagnostic en tenant compte des évènements qui ont eu une incidence sur son état de santé actuel.
Le chiropraticien est-il habilité à établir un diagnostic?
Le chiropraticien non seulement est habilité à établir un diagnostic mais il doit en poser un afin de déterminer la nature des problèmes et s’il est en mesure d’en prendre charge.
C’est pourquoi, l’histoire de cas sera suivie de l’examen chiropratique qui comprend un examen physique, orthopédique, neurologique et lorsque indiquée une étude radiologique. Après avoir colligé ces informations et déterminé qu’il peut aider le patient, alors il lui proposera un programme de soins appropriés à sa condition clinique.
À titre de rappel, le chiropraticien est un professionnel de la santé dont les caractéristiques suivantes sont obligatoires pour l’obtention de son permis de pratique :
Alors, il obtient son permis de pratique et finalement est inscrit comme membre de l’Ordre des Chiropraticiens du Québec (OCQ).
Comment le chiropraticien va-t-il me traiter?
Le chiropraticien est habilité à prendre en charge un large éventail de problèmes neuro-musculo-squelettiques. Pour ce faire, il se sert avant tout de ses mains mais aussi il peut recourir à de nombreux outils thérapeutiques afin d’effectuer les ajustements chiropratiques dans le but de corriger les dysfonctions vertébrales, de rétablir la mobilité articulaire et de rééquilibrer le tonus musculaire en stimulant le système nerveux et ainsi provoquant une ¨recalibration¨ musculaire posturale optimale.
Il est important de comprendre que l’ajustement chiropratique ne se résume pas aux bruits de cavitation même si c’est souvent le cas, il a à sa disposition différentes techniques qui lui permettent d’aider son patient. Ces techniques sont choisies en fonction de la condition du patient et de ses attentes.
Comme il existe une grande variété de techniques chiropratiques, nous nous limiterons à celles offertes et pratiquées ici à la Clinique Chiropratique Sillery. En voici les grandes lignes :
A-Les techniques avec une certaine force
Objectif : redonner du mouvement aux articulations bloquées.
Elle est la plus enseignée et la plus utilisée, elle représente l’ajustement chiropratique classique. Il s’agit d’une poussée (trust) de haute vitesse et de faible intensité désignée sous l’acronyme H.V.L.A. (High Velocity Low Amplitude) appliquée sur un segment spécifique avec une ligne de correction précise en fonction de l’orientation des facettes articulaires. Cet ajustement peut s’accompagner d’un bruit de cavitation il est rarement douloureux.
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Également caractérisée par une poussée de type H.V.L.A. cette approche repose sur une analyse radiographique rigoureuse et une vitesse élevée d’exécution qui la rend difficile d’application. Certains mouvements sont très répandus et populaires chez les chiropraticiens ayant un certain nombre d’années de pratique.
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Celle-ci utilise une table d’ajustement munie de sections chutantes (drop pieces) qui permettent de surélever le segment à mobiliser et d’utiliser le poids du corps du patient lors de l’ajustement mécanique. Il s’agit d’un mouvement de type H.V.L.A. appliqué avec moins de force sur les articulations et une possibilité de répétitions en salve des mouvements, ce qui en augmente le confort. La cavitation, lorsque présente, est masquée par le bruit de la section qui chute.
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C’est un appareil à percussion qui délivre des impulsions mécaniques ultra rapides, judicieusement adaptées aux segments à traiter. Ce petit pistolet tenu dans la main est muni d’un plongeur ajustable actionné par un mécanisme à ressort et muni d’une étroite tête coussinée qui permet une application à toutes les parties du corps. Cette technique peut remplacer les ajustements de type H.V.L.A. lorsque l’âge ou la condition clinique du patient le dicte, elle est alors classée dans les techniques dites ¨douces ¨.
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Probablement la plus vieille technique développée pour toute la colonne mais utilisée spécifiquement pour les vertèbres cervicales C1 (Atlas) et C2 (Axis). Le patient est couché sur son côté sur une table à toggle (side posture table) la tête repose sur une pièce qui chute, le chiropraticien prend le contact sur le segment (C1 ou C2) et délivre un trust ultra rapide en contractant ses biceps avec un recul rapide. Cet ajustement est possiblement le plus puissant en regard des réactions physiologiques du corps, il est vraiment confortable.
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B-Les techniques douces (non force techniques)
Objectifs : relâcher les muscles hypertendus et re-balancer les muscles posturaux de la colonne.
Les Trigger Points ou points gâchettes sont de petits ¨nœuds musculaires douloureux qui peuvent causer des douleurs dans d’autres parties du corps même éloignées. Lorsque des pressions directes insistantes appelées ¨compression ischémiques¨ sont effectuées sur ces points, un relâchement musculaire s’ensuit et le muscle reprend sa longueur normale. Ceci redonne un mouvement normal aux os sur lesquels s’incèrent ces muscles, rétablit les fonctions articulaires et la flexibilité.
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Une légère pression maintenue appliquée à un point précis du sacrum situé à sa jonction avec le coccyx permet de changer le positionnement du bassin et ce faisant rééquilibre la colonne dans son entier. Ce re-balancement des muscles posturaux permet de diminuer bon nombre de dysfonctions articulaires tout au long de la colonne vertébrale, de rétablir la mobilité et ainsi normaliser les fonctions du système nerveux.
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De petits blocs coussinés placés en des endroits précis sur certains os du bassin permettent au corps de s’auto-ajuster puisque les tensions de ces muscles du bassin affectent ceux de la colonne cervicale et vice-versa. Les méninges qui contiennent du liquide céphalo-rachidien (LCR) dans lequel baignent la moelle épinière et le cerveau s’attachent en plusieurs points à l’intérieur de crâne, au pourtour du foramen magnum, à l’intérieur de la colonne vertébrale et au niveau du sacrum. Les mouvements du sacrum, du cou et de la respiration induisent une action de pompage du liquide (LCR) et participent au maintien de sa pression. Fréquemment, des dysfonctions vertébrales affectent ces mouvements et produisent des altérations de fonctions de tout le système nerveux central, périphérique et autonome, d’où les perturbations au niveau des organes internes.
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Remarque sur les techniques chiropratiques :
Elles sont toutes bonnes, elles sont comme les cordes d’une guitare, à utiliser selon les besoins de chaque patient; le jeu à une corde peut devenir limité, alors que jouer à plusieurs cordes est un art où l’expérience est mise à contribution car aucune technique est une panacée en soi.
Notre principe est : adapter la bonne technique au bon patient et non adapter tous nos patients à notre ¨bonne technique ¨.
Et combien cela va-t-il me coûter?
Certaines cliniques proposent un tarif forfaitaire qui inclus l’ouverture du dossier, l’histoire de cas ainsi que l’examen chiropratique, neurologique et orthopédique. Ce tarif varie entre 50$ et 95$ (ici 55$) si une étude radiologique est indiquée le coût est fixé en fonction du nombre et de la grandeur des films soit entre 30$ et 90$ (ici de 32$ à 76$) ces coûts sont non récurrents. D’autres cliniques chargent à la carte comme chez les dentistes. L’ajustement chiropratique varie entre 45$ et 80$ (ici 49$), il est récurrent à chaque visite. Dans certaines cliniques ce coût peut augmenter lorsqu’il y a utilisation de thérapies complémentaires, telles ultrason, massage, etc.
Il est à noter que l’Association des chiropraticiens du Québec (ACQ) propose une grille tarifaire à ses membres qui s’en servent comme référence. La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ne couvrant pas les soins chiropratiques, beaucoup de travailleurs possèdent une assurance collective qui prévoit un remboursement partiel ou total des frais associés à ces soins. De fait, il est conseillé de vérifier votre contrat d’assurance pour connaître les modalités de couverture des soins chiropratiques.
Mais comment savoir à quelle fréquence dois-je aller chez le chiropraticien?
Votre chiropraticien est le seul capable de répondre à cette question. En effet, grâce à sa connaissance de votre historique médicale et de votre condition clinique (problèmes, état des articulations, âge, hygiène de vie…), il vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins. Il en va de votre intérêt de suivre ses recommandations.
Ce plan de traitement inclus en premier lieu la phase de soins intensifs et en second lieu la phase de réhabilitation-correction afin de réduire les risques de rechute. Assurez-vous de bien comprendre cette démarche et surtout n’hésitez pas à en parler franchement avec votre chiropraticien afin d’obtenir toutes les réponses à vos questions. Lorsqu’il vous parle de correction, c’est qu’il ne se limite pas seulement aux symptômes car ceux-ci sont des signaux d’alarme qui apparaissent quelques temps après les problèmes biomécaniques et disparaissent bien avant ceux-ci, on ne peut donc pas s’y fier pour suivre l’évolution clinique.