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En se référant à Wikipédia, la déontologie professionnelle, contenue dans un code de déontologie, désigne l’ensemble de principes et règles éthiques gérant et guidant une activité professionnelle tout en déterminant les devoirs minimums requis aux professionnels dans le cadre de l’exercice de leur profession.
En ce qui concerne la chiropratique, un chiropraticien autorisé à exercer sa profession au Québec a obligatoirement complété avec succès ses études de doctorat de premier cycle au sein d’une institution d’enseignement accréditée par la Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB).
Dès la première année, il suit des stages d’observation et d’intervention. Par ailleurs, il a obligatoirement effectué 18 mois d’internat clinique sous la supervision directe d’expérimentés chiropraticiens.
Outre l’obtention du diplôme de doctorat en chiropratique, il a également dû réussir avec brio les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques tout comme un examen sur la législation et la déontologie de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
Quelle est la place tenue par la déontologie dans une profession ?
Il convient également de rappeler que la déontologie (du grec du grec deon, ontos «devoirs» et logos «discours»), peut être imposée ou non par la loi, l’important étant qu’elle constitue la morale de la profession qu’elle concerne. De ce fait, un code de déontologie englobe les droits et devoirs ainsi que les règles qui régissent la profession, la conduite à tenir de ceux qui l’exercent mais également les rapports entre ces derniers et leurs clients ou le public.
En termes simples, la déontologie, par le biais du code de déontologie, constitue un garde-fou aux éventualités qui peuvent être rencontrés, permettant d’éviter les dérapages pour la profession et les professionnels. Elle permet également de protéger le public et de définir une ligne de conduite à suivre par les professionnels concernés, étant complémentaire avec les formations dont ils ont déjà bénéficiées.
Concernant la chiropratique, le code de déontologie qui fait force de loi, prévoit, outre les dispositions générales, des chapitres sur les devoirs et obligations envers le public, les devoirs et obligations envers le patient ainsi que les devoirs et obligations envers la profession.
Le code de déontologie des chiropraticiens : une notion intégrée uniquement par les professionnels
Comme nous l’avons souligné auparavant, bien avant de pouvoir exercer sa profession, le chiropraticien est tenu de réussir les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques mais aussi un examen sur la législation et la déontologie de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
Même si cela peut paraitre assez simpliste, le code de déontologie des chiropraticiens est ainsi un sujet que celui-ci maîtrise bien. Et même si un aigrefin peut prétendre le connaitre sur le bout des doigts pour inciter un public non averti à venir consulter chez lui au risque de lui porter sérieusement préjudice, il ne faut pas oublier qu’un véritable chiropraticien appartient obligatoirement à l’Ordre professionnel des chiropraticiens du Québec. Il est prudent de vérifier cette appartenance en consultant le répertoire des membres sur le site de l’ordre, http://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr, afin de vous assurer que le professionnel de la santé que vous désirez consulter est un véritable chiropraticien et non un charlatan.
Un code de déontologie qui tient particulièrement compte des patients qui consultent un chiropraticien
Comme nous l’avons vu plus haut, le code de déontologie comprend notamment les devoirs et obligations du chiropraticien envers le public, le patient ainsi qu’envers sa profession. Cependant, il convient de souligner que le plus grand nombre de règles s’applique aux devoirs et obligations vis-à-vis du patient, ce qui peut facilement s’expliquer par la volonté de protéger ceux-ci et de leur faire profiter des soins chiropratiques dans un cadre sécuritaire et confortable.
C’est ainsi, notamment, qu’on peut lire sur la page dédiée au code de déontologie des chiropraticiens du Québec, http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/C_16/C16R5_1.HTM, que l’exercice de la profession du chiropraticien doit se faire dans le respect de la vie, de la dignité et de la liberté du patient.
Par ailleurs, cette liberté peut avoir plusieurs formes d’expression. C’est ainsi que le patient a, en tout temps, le droit de consulter un chiropraticien autre que celui qu’il consulte déjà ou même un membre d’un autre ordre professionnel.
Outre cette liberté, le patient, dans le cadre d’une consultation chez un chiropraticien, a également droit au respect de son intimité. Ainsi, dans le cas d’un examen de dépistage, celui-ci est réalisé de manière à respecter la confidentialité ainsi que l’intimité du patient.
Dans le cadre de l’exercice de sa profession, le chiropraticien est tenu de toujours se conduire d’une façon professionnelle avec ses patients. Ce professionnalisme doit notamment s’exprimer à travers le respect du secret professionnel par le chiropraticien, en collaboration avec le patient, les proches ou toute autre personne.
Il est à noter que le secret professionnel ne s’applique pas dans le cas où le chiropraticien en a été relevé par son patient ou par une disposition expresse de la loi. Également, le professionnalisme du chiropraticien devrait se voir par le fait de ne pas s’ingérer dans les affaires personnelles de son patient à propos de sujets qui n’entrent pas dans son domaine de compétences.
Autre point important, le code souligne l’importance, pour tous ceux qui exercent cette profession, de se baser sur la science chiropratique. Ainsi, les moyens de diagnostic à utiliser doivent avoir une valeur scientifique reconnue selon les normes de la science chiropratique. Également, les techniques de soins à administrer aux patients doivent être conformes à ces normes.
Un code de déontologie qui retrace les lignes à suivre
Destiné aux chiropraticiens, ce code de déontologie peut être décrit comme un document qui indique la conduite à tenir. C’est un code qui assure l’intégrité de ceux qui sont englobés dans la profession, qui permet au public et particulièrement aux patients d’avoir la certitude de pouvoir compter sur un chiropraticien professionnel et de confiance, avec tous les aspects humains que cela implique.
Ainsi, pour le public et pour les patients, un chiropraticien devrait être un professionnel de la santé en qui on peut avoir confiance. En exemple, il est tenu au secret professionnel, donc il n’ira pas divulguer à qui veut l’entendre toute information concernant la santé de son patient.
En tant que professionnel de confiance, il va également prévenir les actes effectués par autrui en son nom qui contreviendraient à la Loi sur la chiropratique ou encore au Code des professions. En outre, la protection du public s’étend également à celle de la profession.
Ainsi, un chiropraticien est tenu de ne pas faire de la publicité trompeuse, incomplète ou pouvant induire en erreur. Également il doit éviter toute publicité qui peut véhiculer une mauvaise image de la chiropratique ou lui conférer un esprit de mercantilisme ou de lucre.
Par ailleurs, concernant toujours la publicité et la protection de la profession, il est totalement prohibé au chiropraticien de comparer la qualité de ses services à celle d’un autre chiropraticien ou d’une toute autre personne ou d’un tout autre professionnel de la santé, et ce, par le biais de la publicité, sous quelque forme que ce soit.
Pour une relation de confiance entre le chiropraticien et son patient
Tout ce que nous avons pu voir au cours de cet exposé ne peut évidemment pas résumer ce que le code de déontologie contient et ne constitue que quelques bribes de ce contenu. Cependant, il est important de souligner que l’existence d’un tel code peut étoffer la confiance que le public ou le patient a vis-à-vis son chiropraticien.
En effet, s’il est évident aujourd’hui que la chiropratique a déjà effectué de très grands progrès depuis ses premiers pas, on ne saurait fermer les yeux sur les doutes et les questionnements qui peuvent encore circuler à son propos. Toutefois, il est important de les positiver car ces doutes et ces questionnements peuvent être utilisés pour faire avancer la profession, pour mettre en évidence les fondements sur lesquels elle se base et prouver son efficacité.
Dans une telle démarche, le code de déontologie constitue une référence pour les chiropraticiens quant à la façon d’agir et de se conduire pour ce qui est de l’exercice de leur profession mais il constitue également une assurance supplémentaire pour le public et pour le patient quant à l’intégrité et le professionnalisme de ces premiers.
En outre, n’oublions point que dans d’éventuels cas où certains problèmes se sont avérés, le code de déontologie des chiropraticiens constitue un document de départ qui peut permettre d’avoir une idée quant à l’étendue des actions du chiropraticien en question et donc l’étendue de ses responsabilités mais aussi à propos du préjudice qui a alors pu être porté au patient concerné.
Il s’agit ainsi d’un outil, qu’on peut considérer comme les grandes lignes directrices, qui peut aider le chiropraticien à instaurer une relation de confiance entre lui et son patient lui permettant de prodiguer consciencieusement et de façon professionnelle, à celui-ci les soins dont il a besoin.
Mettez en toute confiance votre colonne entre bonnes mains, celles d’un chiropraticien.