Notre clinique chiropratique à Québec, pour les meilleurs soins chiropratiques, complets & réputés
Appelez-nous 418-683-1505
Le cou
*Fig.1 Vue antérieure du cou, larynx-phonation, pharynx=air-aliments. thyroïde-parathyr. gros vaisseaux=artères-veines.
Le cou, c’est cette partie de notre corps qui relie la tête et le thorax. Sa partie antérieure est celle que nous appelons communément « gorge » et celle postérieure la « nuque ». Cette partie antérieure est faite de tissus mous et comporte des éléments viscéraux digestifs, ventilatoires et phonatoires ainsi qu’endocriniens et une gaine carotidienne contenant les gros vaisseaux cérébraux (Figure 1).
Quant à la partie postérieure, elle se forme autour de la colonne vertébrale et accueille également le renflement cervical de la moelle épinière qui se trouve à l’extrémité supérieure de celle-ci, le renflement lombaire étant à l’autre extrémité, dans le bas du dos.
Le cou a également pour fonction de soutenir la tête et de permettre sa mobilité ainsi que sa vascularisation.
Étant donné que le cou comprend plusieurs glandes dont notamment la glande thyroïde (forme d’un papillon) et les glandes parathyroïdes qui jouent un rôle important dans le métabolisme cellulaire global, la thermorégulation et le métabolisme calcique.
En effet, la thyroxine 80% (T4) et la tri-iodothyorxine 20% (T3), molécules secrétées par la glande thyroïde sous l’influence d’une hormone hypophysaire appelée thyréostimuline (TSH) favorisant le métabolisme cellulaire global. Quant à la calcitonine excrétée par la glande thyroïde et la parathormone synthétisée par les glandes parathyroïdes elles assument la régulation du métabolisme du calcium. Elles ont des actions antagonistes au niveau de la calcémie (niveau de calcium dans le sang) car la calcitonine stimule la consommation de calcium au niveau de l’os (baisse de la calcémie) et la parathormone permet la libération de calcium au niveau de l’os et favorise la réabsorption de calcium au niveau des reins (hausse de la calcémie). Bien que la thyroïde soit une glande endocrine, son fonctionnement peut être perturbé par une réduction de sa circulation sanguine causée par des dysfonctions articulaires cervicales.
Des douleurs et un mal qui peuvent avoir de nombreuses origines
Un grand nombre de raisons peuvent amener un sujet à ressentir des douleurs au niveau du cou ou à avoir mal au cou, étant donné ses fonctions et qu’il s’agit d’une partie du corps qui comporte divers éléments comme les éléments osseux, musculaires et vasculaires ou encore les éléments viscéraux et les éléments nerveux périphériques.
La plupart du temps les douleurs peuvent émaner des muscles, des tendons, des ligaments ou encore des articulations zygapophysiennes, ces douleurs ressenties au cou sont généralement bénignes. Dans ces cas, s’allonger et laisser la tête se reposer peuvent atténuer les douleurs puisque le rachis est ainsi déchargé de l’effet gravitationnel.
D’autres gestes comme appliquer une source de chaleur sur la zone douloureuse ou prendre un bain chaud peuvent également soulager les douleurs étant donné qu’ils permettent de décontracter les muscles de la nuque.
Dans d’autres cas cependant, il convient de consulter un professionnel de la santé dans les jours qui suivent si les douleurs sont importantes et gênent le sommeil ou si aucun changement ne survient 48 heures après la prise de médicaments destinées à soulager les douleurs.
Voici les drapeaux rouges :
Atteintes des tissus mous
L’appellation « tissu mou » désigne tout tissu, non osseux et non épithélial, ayant pour fonction de supporter les structures et les organes du corps. Les atteintes sur les tissus mous au niveau du cou (structures péri-articulaires) peuvent être à l’origine de douleurs dans cette zone du corps.
Elles peuvent être dues notamment à un manque de soutien de la tête lors du sommeil à cause par exemple d’un oreiller inadapté, à une mauvaise posture ou une position statique prolongée comme le fait de travailler longuement devant un ordinateur, au fait de charger la tête d’un poids ou encore à des situations lors desquelles le cou doit être dans des positions qui ne lui sont pas naturelles (ex. : baisser longuement la tête dans un grenier ou lever longtemps le regard vers le plafond…).
Même si toutes ces situations peuvent paraître anodines, il convient de bien investiguer les douleurs au cou dues à des lésions des tissus mous et d’identifier les facteurs déclenchant afin d’éviter leur aggravation et leur installation définitive (chronicité).
Entorse cervicale
Elle fait partie des atteintes des tissus mous du cou. En effet, il s’agit d’une fréquente lésion des ligaments qui relient les vertèbres cervicales entre elles. Faisant généralement suite à un choc direct sur le cou, l’entorse cervicale englobe notamment le « coup du lapin », l’atteinte la plus connue du grand public, soit un étirement des ligaments antérieurs et postérieurs ainsi que les capsules articulaires de la colonne cervicale.
Également appelée « whiplash » par les anglophones, cette dernière constitue une atteinte cervicale qui survient soit à la suite des mouvements de la tête qui s’effectuent avec un brutal changement de vitesse et de direction, soit à la suite d’un traumatisme direct comme un coup porté sur la nuque par une autre personne ou lors d’un accident d’automobile (Figure 2).
En plus de l’entorse cervicale, le traumatisme peut engendrer une perte de conscience et même une lésion de la moelle spinale. De ce fait, il convient de s’informer si le sujet a perdu conscience et de vérifier s’il y a fourmillements ou perte de sensibilité au niveau des doigts ou une certaine désorientation spatiale. Il faut prendre en compte tous signes d’une commotion cérébrale.
En cas de doutes raisonnables, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé afin de recevoir des soins adéquats. Plusieurs démarches peuvent être réalisées comme un examen neurologique pour détecter toute atteinte sur la sensibilité ou les capacités motrices, des radiographies du rachis (de face, de profil et de trois quart) pour confirmer ou infirmer une fracture ou une luxation. Il peut également être question de Scanner ou d’une Résonnance Magnétique.
Une entorse cervicale est souvent prise en charge par le port d’une minerve (collier cervical) avec des anti-inflammatoires et des myorelaxants. Cependant, l’immobilisation doit être de très très très courte durée afin d’assurer une bonne récupération sans séquelle. À noter que la médication ne fait qu’acheter du temps au corps, elle ne corrige pas les dysfonctions articulaires. Laissées à elles-même, ces lésions articulaires vont se détériorer au fil du temps et vont venir hanter le patient même après plusieurs années. La prise en charge chiropratique est fortement recommandée afin de rétablir la pleine mobilité.
La règle d’or étant : plus vite on rétablit la mobilité, moins il y a de séquelles.
Hernie discale cervicale
Rappelons que le rachis cervical comporte 7 vertèbres cervicales et qu’il n’y a pas de disque intervertébral entre l’occiput et la première cervicale (C1) ainsi qu’entre C1 et C2. Le disque intervertébral agit comme un coussin dont le rôle est d’amortir les chocs. Sa structure fait penser à des lamelles croisées de cartilages fibreux enroulées les unes sur les autres (anneaux) et dont au centre se trouve un noyau discal mou de la forme d’une bille constitué d’une substance gélatineuse.
Les poly-traumatismes provoquent des fissures dans les anneaux qui laissent s’échapper la substance discale, c’est la hernie discale. Cette dégénérescence discale est nécessaire pour qu’une hernie discale se développe, il est exceptionnel qu’une hernie discale apparaîsse spontanément (Figure 3).
Celle-ci réduit l’espace intervertébrale et les foramen de conjugaison, entraînent la compression des racines nerveuses qui en sortent et causent des douleurs qui peuvent irradier dans les épaules et les bras. De plus, lors de compressions importantes des racines ou de la moelle épinière, des déficits neurologiques peuvent apparaître dans les membres supérieurs et parfois dans tout le corps, c’est alors une urgence médicale. L’investigation neurologique avec Scanner ou Résonnance Magnétique va déterminer la nature du traitement.
Arthrose cervicale
Communément appelée cervicarthrose, l’arthrose cervicale est une usure précoce ou anormale du cartilage au niveau du rachis cervical. Si l’usure normale (due à l’âge) d’une articulation n’est normalement pas à l’origine de l’arthrose, cette affection chronique peut être causée par plusieurs facteurs dont : la génétique, l’inflammation, les microtraumatismes, la surcharge pondérale, le manque d’activité physique et des dysfonctions articulaires cervicales non corrigées.
Aussi, des maladies des articulations telles l’arthrite rhumatoïde ou des maladies métaboliques comme le diabète peuvent causer de l’arthrose secondaire ce qui peut conduire à l’ankylose.
Même si l’arthrose demeure asymptomatique pendant des années, une personne qui en est atteinte va éventuellement ressentir des douleurs chroniques au niveau du cou, présenter de la raideur cervicale et souvent entendre des craquements lors de mouvements du cou et de la tête.
Lorsque des racines nerveuses sont comprimées, ces mouvements peuvent être d’avantage limités et douloureux, ces symptômes vont augmenter avec le temps et peuvent être exacerbés par des traumatismes. On peut même y observer des irradiations dans les épaules et les bras avec parfois des maux de têtes (céphalées). S’il y a présence d’ostéophytes (calcifications) importants, le patient peut souffrir de vertiges par la compression des vaisseaux sanguins cérébraux.
D’autres origines des douleurs ressenties au niveau du cou
Le cou représente donc une structure fort complexe puisqu’il loge les composantes articulaires en arrière qui constituent le rachis et des structures telles le larynx, le pharynx, la thyroïde et les parathyroïdes qui forment la gorge en avant. Lors des douleurs au cou, on peut généralement départager ces différentes composantes.
Le chiropraticien devient un intervenant de choix car ces douleurs cervicales sont plus souvent qu’autrement de nature bénigne et mécanique, c’est à dire causée par des dysfonctions vertébrales corrigibles par des ajustements/manipulations chiropratiques. Ces corrections articulaires rétablissent la pleine mobilité articulaire et la cause des douleurs au cou est éliminée dans la plupart des cas.
Si des soins additionnels sont nécessaires, votre chiropraticien va vous référer à d’autres professionnels de la santé.
On peut donc constater que la présence de dysfonctions articulaires cervicales peut s’exprimer de multiples façons et que le mal de cou n’est pas l’unique raison pour consulter un chiropraticien.
Mettez votre cou entre bonnes mains, celle de votre chiropraticien.
*Cliquez sur la figure pour agrandir l’image.
Images Google