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D’emblée, soulignons que l’arthrose n’est pas une maladie en soi mais plutôt une forme d’adaptation du corps, lorsque la régénérescence des tissus est dépassée par la dégénérescence, il y a un phénomène d’arthrose en évolution. Touchant généralement la majorité de la population à un certain âge, habituellement après 45 ans même si dans certains cas on note des adolescents dont la colonne vertébrale en souffre, l’arthrose affecte les articulations, indiquant qu’il y a dégénérescence du cartilage recouvrant les extrémités des os des articulations alors qu’il n’y a ni infection ni inflammation particulière. À cet effet, le cartilage peut même être voué à disparaître. A ses débuts, l’arthrose n’est pas symptomatique comme il s’agit d’un milieu mal cicatrisé et mal vascularisé, c’est un site idéal pour l’inflammation de ces tissus on l’appelle alors arthrite (inflammation des articulations).
Également, il faut comprendre que l’arthrose constitue une réaction de l’organisme (réaction arthrosique) qui tente de réparer et de reconstruire certains tissus articulaires au niveau des zones de glissement devenues défectueuses à cause de dysfonctions articulaires, de surcharge, du surmenage, d’un mauvais entretien ou encore d’un « défaut de fabrication ».
En cas d’arthrose, étant donné la dégradation du cartilage, les os peuvent se toucher, cette friction cause de la douleur et de l’enflure (inflammation). On peut constater par la suite une prolifération osseuse (ostéophytes ou bec-de-perroquet) au niveau de l’articulation ou encore des kystes qui se développent au niveau des os, ce qui entrave généralement les mouvements, il s’agit d’un processus de stabilisation(Figure-1). De cette manière, un sujet souffrant d’arthrose peut observer des raideurs ou même des blocages au niveau de ses articulations.
Parfois silencieuse, parfois très douloureuse lorsqu’il y a inflammation, l’arthrose peut toucher toutes les articulations du corps. Néanmoins, les articulations portantes dont la colonne vertébrale, les hanches, les genoux, et les pieds constituent les zones qui sont les plus touchées ainsi que les mains.
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Qu’est ce que le cartilage?
Fig.2 La flèche indique une destruction et une diminution de l’espace articulaire.
Le terme « cartilage » désigne une variété de tissu conjonctif spécialisé qui est formé par des cellules de forme arrondie qu’on appelle « chondrocytes » et des fibres de collagène qui leur sert de matrice. Le cartilage est un tissu de soutien et sert également à connecter les différents organes.
Il existe trois grandes sortes de cartilage dont le cartilage hyalin, le cartilage fibreux ainsi que le cartilage élastique. On note qu’un grand nombre de parties du corps humain en comporte tels les disques intervertébraux, l’oreille ou encore la surface articulaire de l’os.
Pour ce qui est des articulations, le cartilage hyalin articulaire permet aux surfaces osseuses de glisser les unes sur les autres. Ceci est rendu possible grâce aux chondrocytes et aux fibres de collagène qui le composent, ces premières synthétisant une matrice extracellulaire dans laquelle ces cellules et ces fibres baignent.
Il est fréquent que le cartilage articulaire, ce tissu conjonctif qui recouvre et protège les extrémités des os au niveau des articulations, s’use au fil des années et des stress. Alors, il présente des fissures et, au fur et à mesure, ce vieillissement prématuré est associable au phénomène de l’arthrose(Figure-2).
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Les causes de l’arthrose
Bien qu’on ne soit pas encore capable d’affirmer quelle est la cause exacte de l’arthrose, on peut la considérer comme étant le résultat de contraintes physiques sur le cartilage et que les dysfonctions vertébrales y jouent un rôle majeur. En outre ,on peut parler de facteurs de risque lesquels sont assez nombreux, notamment les facteurs généraux relatifs à l’individu et les facteurs locaux liés aux articulations elles-mêmes.
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Les facteurs généraux de l’arthrose
Parmi les facteurs généraux de risque , on peut citer l’âge en premier lieu puisque le cartilage s’use avec le temps. Egalement, mentionnons le sexe car l’arthrose semble toucher les femmes beaucoup plus durement à partir de la ménopause, ce que beaucoup de scientifiques expliquent par le fait que les œstrogènes auraient un effet protecteur articulaire.
La surcharge pondérale est également pointée du doigt en tant que facteur de risque puisque l’excès de poids augmente la pression qui s’exerce sur les articulations portantes provoquant une détérioration du cartilage plus importante et prématurée. Toutefois, si le lien entre la surcharge pondérale et l’arthrose du genou semble plausible, il ne paraît pas aussi clair en ce qui concerne l’arthrose de la hanche.
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Les facteurs locaux de l’arthrose
En ce qui concerne les facteurs locaux, on peut parler de certaines pratiques sportives et professionnelles ou encore de certaines tâches. Cela concerne particulièrement les sports violents ainsi que les travaux pénibles qui exposent le sujet à d’importants traumatismes ou même à des traumatismes de faible ampleur mais à répétition.
Ces pratiques sollicitent habituellement de manière intense et répétée les articulations ce qui va être à l’origine de lésions sur ces articulations et favoriser l’apparition d’arthrose. De la même manière, les talons hauts, une mode particulièrement affectionnée par les femmes peuvent encourager la survenue de l’arthrose lombaire.
On peut également citer les anomalies anatomiques ou de position au niveau des articulations (une scoliose par exemple) ainsi que les traumatismes articulaires en tant que facteurs de risques locaux tout comme les problèmes articulaires tels le rhumatisme ou autres formes d’arthrite qui peuvent détériorer le cartilage et ainsi entraîner l’arthrose.
Les dysfonctions vertébrales créent une situation idéale à la dégénérescence articulaire à cause du manque de vascularisation articulaire et de l’accumulation des substances toxiques occasionnées par la perte de mobilité articulaire(Figure-3).
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Et les gènes?
Outre les facteurs de risque généraux et locaux, on ne peut pas parler de facteurs génétiques proprement dits puisqu’il n’existe pas encore de preuve formelle qui nous permette d’affirmer qu’il s’agit d’une maladie génétique.
Toutefois, il est possible de parler de prédisposition génétique, une configuration génétique qui rend l’organisme vulnérable à un problème de santé, L’argument le plus utilisé dans ce cas est l’existence d’antécédents familiaux, une femme présenterait par exemple un risque plus élevé de souffrir d’arthrose des doigts dans le cas où d’autres membres féminins de sa famille (mère, grand-mère…) en sont atteints.
Cependant, le risque lié à un seul facteur génétique de prédisposition est loin d’être important et l’apparition de l’arthrose est plutôt favorisée par l’association de plusieurs éléments de risques généraux et/ou locaux.
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Les symptômes de l’arthrose
D’emblée, il est important de noter que même si l’arthrose est décrite comme une condition très douloureuse, il existe un grand nombre de personnes atteintes d’arthrose qui n’éprouvent aucun symptôme, du moins au début mais, parfois même à un stade avancé en l’absence d’inflammation, il n’y a généralement pas de douleur. Cette situation illustre le fait que la douleur n’est pas un critère valable pour évaluer le niveau d’arthrose.
L’association des douleurs articulaires s’estompant plus au moins au repos avec l’absence de signes inflammatoires comme la rougeur, douleur et la chaleur représentent des signes évocateurs de la présence de l’arthrose, les articulations arthrosiques n’étant généralement pas ni rouges ni chaudes.
Également, l’état général du sujet ne présente habituellement pas de détérioration et il n’y a ni fièvre, ni amaigrissement. Si les symptômes de l’arthrose peuvent varier en fonction de l’articulation touchée, la douleur constitue souvent le principal motif de consultation. Associée généralement à une gêne fonctionnelle laquelle est une limitation de la mobilité articulaire au niveau de la zone affectée il s’agit en principe d’une douleur de type mécanique. Également, il est essentiel de comprendre qu’une sollicitation à outrance des articulations peut représenter un facteur aggravant des symptômes.
Causée et augmentée par le mouvement, la douleur dûe à l’arthrose est sourde et profonde, elle peut s’intensifier lors d’une activité. Ainsi, la douleur apparaît à chaque mise à l’effort de l’articulation touchée par l’arthrose : marcher si la hanche est touchée, monter les marches d’un escalier s’il s’agit du genou… Si le repos peut atténuer ou faire cesser la douleur, il est fréquent qu’elle persiste au repos.
Au fil de la journée, elle peut être moindre le matin et atteindre un sommet le soir. La douleur arthrosique constitue une gêne pour le sommeil allant jusqu’à provoquer l’insomnie .
Toujours en ce qui concerne la douleur arthrosique, on note que les patients rapportent souvent que les variations climatiques influencent celles-ci. En effet, un temps sec et chaud calme la douleur alors qu’un temps froid et humide l’exacerbe, dans certains cas, elle peut s’accompagner d’une raideur au cou et au dos. De plus, le sujet peut présenter une limitation de la flexibilité et de la mobilité au niveau des articulations atteintes plus particulièrement en fin de mouvements. Il est aussi possible de percevoir des sensations de froissement ou d’entendre des crissements lors de mouvements des articulations cervicales. Par ailleurs, les articulation peuvent devenir provisoirement raides à la suite d’une période de repos.
Comme nous l’avons noté précédemment, l’arthrose peut s’accompagner d’excroissances osseuses appelées ostéophytes qui sont surtout visibles au niveau, entre autres, des mains et des genoux(Figure-4). À un stade avancé , ces ostéophytes peuvent provoquer des déformations plus ou moins importantes des articulations.
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Arthrose : le diagnostic
En notant l’apparition ou la présence de l’un des signes cités plus haut, il ne faut pas hésiter à consulter. Le diagnostic est avant tout clinique, il est basé sur la cueillette de données du patient lors de son entretien(histoire de cas) avec le praticien ainsi que sur les examens cliniques et radiologiques des articulations.
Le praticien peut, à l’occasion, utiliser des questionnaires types ( échelles visuelles analogiques et ou indices fonctionnels) pour comprendre et surtout saisir l’importance de la douleur handicapante de son patient. Sa connaissance des facteurs de risque l’aide à établir un diagnostic précis dans le but d’apporter une aide à son patient .
Arthrose : le traitement
Il est essentiel de souligner que la prise en charge de l’arthrose varie d’une personne à l’autre. Il est donc important de consulter un professionel de la santé afin d’éviter de s’auto-médicamenter.
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Un traitement médicamenteux
En milieu médical, la prise en charge repose sur un traitement médicamenteux qui vise à soulager ou à contrôler la douleur grâce à l’utilisation d’anti inflammatoires non stéroïdiens. Dans les cas plus lourds,la cortisone et la codéine peuvent être utilisées afin de réduire les réactions inflammatoires et de tenter de rallentir le processus arthrosique.
Traitement non-médicamenteux
La chiropratique offre des soins qui visent à conserver la mobilité articulaire et à ralentir la détérioration de la condition. Comme il a été stipulé, les dysfonctions vertébrales jouent un rôle très important dans le développement et l’évolution de l’arthrose. En effet, le malfonctionellement des articulations vertébrales accentue la détérioration des tissus articulaires, c’est pourquoi le rétablissement de la mobilité articulaire est essentiel au processus de guérison. Sans l’ombre d’un doute, il s’agit d’un traitement de choix pour qui veut optimiser sa mobilité. Qu’il soit bien clair que le meilleur service que l’on puisse offrir à un patient arthritique c’est de l’aider à prévenir l’ankylose, c’est ce but que visent les soins chiropratiques
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Outre ces soins, il existe plusieurs dispositifs qui peuvent être proposés au patient, selon son cas, pour soulager l’articulation touchée par l’arthrose comme c’est le cas d’une canne, d’une marchette, d’une semelle plantaire ou encore d’une attelle ou d’une orthèse.
Notons que l’utilisation d’une orthèse permet d’échapper à des déformations tandis que cet appareillage offre également un soutien à l’articulation afin que celle-ci ne soit pas sujette à trop de douleur. En cas d’arthrose du pouce (rhizarthrose), l’orthèse permet de mettre l’articulation au repos tout en évitant son port pendant trop longtemps car il en sera alors plus difficile de remobiliser l’articulation en question.
Lors des périodes où la douleur n’est pas présente, il est fortement conseillé de pratiquer des exercices modérés d’assouplissement et de renforcement musculaire, que ce soit hors piscine ou préférablement dans une piscine. En exemple, le patient peut choisir le vélo en cas d’arthrose de la hanche puisqu’il s’agit d’une activité qui use moins le cartilage de la hanche comparée à la marche. En outre, en cas de surpoids ou de surcharge pondérale, il est recommandé de perdre du poids.
Si la prise en charge de la douleur permet d’octroyer plus de confort au patient souffrant d’arthrose, il faut comprendre qu’il est essentiel de traiter le problème à sa base et ainsi réhabiliter la mobilité articulaire de l’individu puisque la nutrition des cartilages et l’intégralité des tissus ainsi que leur régénérescence en dépendent. De ce fait, il est important de corriger la mobilité articulaire grâce, notamment, à des ajustements vertébraux, ce qui va, au fil du temps, faire retrouver plus ou moins l’ amplitude de mouvement au patient et d’ainsi éviter qu’il ne s’ankylose.
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La question de la chirurgie et de l’arthrose
Certaines formes avancées d’arthrose peuvent être aidées par la chirurgie allant de la correction ou de déformation osseuse tel le genou varum jusqu’au remplacement d’articulations comme les hanches et les genoux.
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Conclusions
Les soins chiropratiques peuvent énormément aider les patients arthrosiques que ce soit par: