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Le « tennis elbow », signifiant littéralement coude du joueur de tennis, est un terme utilisé habituellement pour désigner une affection scientifiquement appelée épicondylite latérale. Celle-ci est une irritation douloureuse des tendons des muscles de l’avant-bras qui s’attache à l’os du coude. Son appellation est dûe au fait qu’elle a été d’abord décrite chez les joueurs de tennis, mais ceux-ci ne constituent qu’une faible proportion des personnes atteintes par l’épicondylite qui touche 1 à 3 % de toute la population. La tranche d’âge la plus concernée est celle comprise entre 40 et 55 ans. La chiropratique diagnostique, traite et prévient l’épicondylite.
Zones affectées par le «tennis elbow» et qui entraînent la douleur.
L’humérus s’articule avec le radius et le cubitus pour former le coude, c’est à la partie distale de l’humérus que l’on trouve deux protubérances appelées épicondyles externe et interne qui servent à l’insertion des muscles du poignet et de la main. L’épicondyle externe sert à l’insertion des muscles extérieurs de la main et l’épicondyle interne aux fléchisseurs de la main.
1) L’épicondyle externe / latérale: les extenseurs
Ces muscles servent à l’extension du poignet, de la main et des doigts ainsi qu’à la supination de la main (tourner la main vers le haut) ils s’incèrent sur l’épicondyle, soit le côté inférieur et externe de l’extrémité élargie de l’os du bras, l’humérus. Ces muscles vont ensuite longer l’os de l’avant-bras (cubitus) avant d’atteindre la main. L’inflammation de ce tendon s’appelle une épicondylite ou « tennis elbow ». L’épicondylite fait partie des inflammations qui se regroupent dans l’enthésiopathie (maladie des insertions des capsules et des ligaments au niveau des articulations).
Fig.1 Les extenseurs de la main s’insèrent sur l’épicondyle externe.
Dans l’épicondylite, le tendon subit des déchirures microscopiques multiples qui s’installent de façon progressive suite à des mouvements répétitifs du poignet, de la main et des doigts sollicitant des mouvements énergiques et désordonnés de leurs muscles extenseurs. Le tiraillement subi par le tendon est à l’origine de ces micro déchirures qui sont plus faciles à survenir étant donné que le tendon n’a pas l’extensibilité du muscle.
Mise à part l’atteinte directe, une atteinte de la région cervicale basse (C-5,C-6, C-7) d’où partent les nerfs responsables des bras et des mains pourrait aussi provoquer une tension exagérée des muscles extenseurs de la main( Figure 3).
2) L’épicondyle interne / médian: les fléchisseurs
Ces muscles sont responsables de la flexion des doigts, du poignet et de la rotation de l’avant-bras en pronation (paume en dessous). Ces tendons d’insertion sont parfois trop petits pour la force des fléchisseurs, ce qui provoque un déchirement des fibres qui s’effilochent comme celles d’une corde. Leurs réparations s’effectuent grâce à la cicatrisation, cependant ils deviennent affaiblis et fragiles; lorsqu’ils sont trop sollicités l’inflammation s’installe à nouveau(Figure 2 en bas), c’est l’épicondylite médiane ou « golfer’s elbow » (le coude du golfeur).
Tel que cité précédemment, une dysfonction ou subluxation des basses cervicales(C-5, C-6, C-7) d’où partent les nerfs responsables du bras et de la main peut ou pourrait provoquer une hypertonicité (tonus exagéré) des muscles extenseurs et fléchisseurs produisant ainsi un stress additionnel et une entrave au processus de réparation tissulaire (Figure 3).
Les circonstances qui favorisent l’installation de l’épicondylite
L’épicondylite est due à une inflammation du tendon occasionnée par des activités répétitives infligées à la main et au poignet : c’est pourquoi on évoque souvent les sports de raquette comme le tennis et le badminton ou les sports de lancer. Par contre, ces activités sportives sont minoritaires, toutes les activités quotidiennes qui requièrent une prise persistante d’un instrument constituent également des occasions d’apparition de l’épicondylite. Ces activités provoquent un surmenage au niveau des muscles ayant pour rôle de relever et de tourner la main et le poignet. Par exemple, ce pourrait être la peinture, la menuiserie, la cuisine ou la manipulation de la souris d’ordinateur, le travail mécanique (tourner des vis, tirer des joints, manipuler une machine, soulever des charges avec les mains, travailler dans les chaînes de montage, frapper quelque chose…) sans oublier le tricotage à la main, toutes ces activités seraient les principales causes des épicondylites.
Qui est donc exposé à l’épicondylite ?
La réponse qui viendrait spontanément à l’esprit c’est le joueur de raquette , pas vraiment… rappelons que tous ceux qui effectuent des mouvements répétitifs de leurs mains s’y exposent autant et même plus que ces derniers. Ceci est assez fréquent avec certaines tâches au travail comme: exécuter des gestes de préhension, de torsion ou d’extension de nos bras avec une puissance exagérée. Ces gestes deviennent d’autant plus dangereux si nous n’allouons pas le temps de récupération nécessaire entre les efforts. Il y a des métiers plus à risque que d’autres : opérateurs de marteaux-piqueurs, joueurs d’instruments de musique à cordes ou de percussions, ouvriers de chaînes de montage, opérateurs de saisie sur ordinateur, maçons, etc.
Les symptômes de l’épicondylite
Les signes de l’épicondylite sont dominés par une douleur d’intensité variable qui peut apparaître progressivement ou brutalement. Voici les principales caractéristiques de cette douleur :
La chiropratique face à l’épicondylite
A. Le diagnostic
La chiropratique prend en charge le traitement de l’épicondylite latérale ou médiale. Dès l’apparition de la douleur, le patient devrait consulter un chiropraticien. C’est un professionnel de la santé qui a effectué de longues études spécialisées en chiropratique. En tant que clinicien, il a toutes les compétences nécessaires pour poser un diagnostic d’épicondylite en examinant le patient et prescrire divers tests, analyses et imageries. Ceci est indispensable pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une épicondylite et pour éliminer d’éventuelles maladies sous jacentes qui nécessiteraient des traitements autres que chiropratiques.
B. Le traitement
Une fois le « tennis elbow » diagnostiqué, la première mesure est d’arrêter les activités qui l’ont causé tout en gardant la mobilité du membre supérieur.
Le traitement adapté à la situation sera fait par le chiropraticien avec des ajustements articulaires aux niveaux du cou, du coude et du poignet ainsi qu’une thérapie au niveau des muscles de l’avant-bras pour réduire la tension musculaire à l’origine des micro-déchirements du tendon. L’objectif de l’approche chiropratique est de favoriser l’auto-guérison de l’articulation en rétablissant le fonctionnement normal des structures anatomiques concernées. Les soins au niveau du cou sont essentiels à la correction des dysfonctions des vertèbres cervicales inférieures car les nerfs qui contrôlent les muscles de l’avant-bras et de la main sortent de cette région (Figure 3).
C. Les conseils
Le chiropraticien vous donnera des conseils sur la prévention de l’apparition ou des récidives de l’épicondylite.
À titre d’exemple, voici 9 conseils pour prévenir l’épicondylite qui s’adressent aussi bien à la population en général qu’aux sportifs.
L’épicondylite est une affection très incommodante surtout à son stade avancé. Elle pourra également poser des problèmes de maladie professionnelle pouvant perturber la carrière d’un employé ou provoquer une réorientation. Donc, il n’appartient pas seulement aux sportifs de s’enquérir d’informations sur ses modes de prévention et de correction, mais à la population en général. Vous avez un problème de coude, la chiropratique est peut-être la solution, visitez notre site web.
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