Les indications
27 août 2013
27 août 2013,
 Off

Les indicationsLa douleur est un système d’alarme dont l’activation résulte généralement d’un dommage. Celui-ci peut provenir, par exemple, d’un traumatisme et/ou des dommages cumulés sous l’effet d’un déficit fonctionnel. La douleur est une des caractéristiques de l’inflammation. Cette dernière n’est pas une maladie en soi, mais bel et bien le mécanisme indispensable à la protection et à la guérison d’une lésion. Ainsi, le contrôle de la douleur dépend principalement de deux facteurs: l’élimination de la source de dommages et le soutien des mécanismes de guérison. Par conséquent, la guérison ne correspond pas à la suppression artificielle de la douleur mais se définit par le retour à l’activité normale du tissu lésé. Par analogie, il ne s’agit pas de baisser le volume du détecteur de fumée mais de localiser le feu, l’éteindre et de reconstruire.

Parmi toutes les causes, la dysfonction vertébrale est une des principales sources de déficits fonctionnels. Elle est donc responsable de la majorité des syndromes douloureux au dos ou d’origine neuro-musculo-squelettique.

La dysfonction vertébrale peut causer ou contribuer à un vaste ensemble de conditions. Ce sont ces signes ou symptômes qui détermineront la décision de consulter en médecine manuelle. La symptomatologie de la dysfonction vertébrale peut se résumer en deux catégories, soit les effets localisés et les effets globaux. Le tableau suivant dresse la liste des manifestations les plus fréquentes.

I – Les effets localisés

  • Maux de tête (ex. céphalée, névralgie d’Arnold, migraine)
  • Vertiges, acouphène (ex. syndrome de Ménière)
  • Sinusites (ex. dysfonction atlanto-occipitale)
  • Otites (ex. dysfonction atlanto-axial)
  • Asthme (ex. dysfonction cervicale et/ou costo-vertébrale)
  • Douleurs à la figure ou à la mâchoire (ex. troubles de l’ATM , articulation temporo-mandibulaire)
  • Douleurs au cou et à la nuque (ex. cervicalgie, torticolis)
  • Lésions au cou (ex. arthrose, hernie discale, coup de lapin (fouet), syndrome facettaire, entorse)
  • Douleurs au bras (ex. cervico-brachialgie, syndrome de l’effilé thoracique, myalgie)
  • Lésions au bras (ex. capsulite, tendinite, épicondylite, syndrome du tunnel carpien)
  • Douleurs dorsales, entre les omoplates (ex. dorsalgie, dysfonction costo-vertébrale)
  • Douleur aux côtes ou sternum (ex. névralgie intercostale)
  • Lésion de la charnière dorsolombaire (ex. reflux acide, hernie hiatale, dyspepsie)
  • Douleurs lombaires (lombalgie, tour de rein…)
  • Lésions lombaires (ex. hernie discale, entorse, discopathie, arthrose, ostéophytose)
  • Douleurs au bassin (ex. coxalgie, méralgie)
  • Lésions au bassin (ex. entorse iliolombaire, syndrome sacro-iliaque, sacro-iliite, syndrome du pyramidal)
  • Douleurs aux jambes (ex. sciatalgie, coxalgie, cruralgie, téno-myalgie)
  • Lésions aux jambes (ex. bursite, syndrome fémoro-patellaire, tendinite, entorse)
  • Engourdissements aux bras ou jambes (ex. paresthésie, radiculopathie)
  • Douleurs d’origine inflammatoire (ex. arthrite, rhumatismes, spondylite ankylosante, maladie de forestier, maladie hyperostosique (DISH))
  • Scoliose fonctionnelle et dysfonctions compensatoires
  • Névralgies variées

II – Les effets globaux :

  • Troubles du sommeil
  • Troubles de la concentration
  • Nervosité, angoisse, anxiété
  • Fibromyalgie
  • Douleurs abdominales (ex. coliques du nouveau-né)
  • Troubles digestifs
  • Fatigue chronique

Il va sans dire que la persistance ou la récidive d’un de ces symptômes devrait faire l’objet d’un examen auprès d’un chiropraticien au Québec. D’autant plus que la présence ou les conséquences directes et indirectes d’une dysfonction vertébrale ne sont pas toujours détectables par un examen médical de base ou un examen d’imagerie et qu’une étude de la biomécanique vertébrale est essentielle.

Images Google

Collaboration : Groupe ChiroDos