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Le nouveau Petit Robert de la langue française définit le symptôme comme suit : « Phénomène, caractère perceptible ou observable lié à un état ou à une évolution (le plus souvent morbide) qu’il permet de déceler ».
Les symptômes sont multi-facettaires, qu’on les aborde mécanistiquement, émotionnellement, psychologiquement ou holistiquement, il est difficile d’en saisir le sens. Sans entrer en détail dans les notions de réductionnisme (la médecine) et son antagonisme l’holisme (approches alternatives) sur le plan pratique on peut considérer les symptômes comme des signaux d’alerte émis par le corps pour dire que quelque chose ne va pas. Ils peuvent également signifier que la marge d’adaptabilité du corps est insuffisante pour ce moment donné. Donc, de ce point de vue, on comprend que leur présence est utile mais que leur absence n’est pas forcément un gage de bon fonctionnement de l’organisme.
Or, notre société a accepté inconsciemment depuis des décennies l’équation selon laquelle : symptôme = maladie et son absence = santé. Conséquemment, nous sommes entrés dans l’ère de la chasse aux symptômes ennemis et leur éradication grâce à l’approche médicamenteuse et chirurgicale.
Des principaux symptômes, la douleur et la fièvre sont probablement les plus connus et les plus identifiables. La douleur, principalement lorsqu’elle origine des muscles et des articulations, peut être interprétée comme un mécanisme de blocage du corps afin de prévenir de plus sévères lésions de ses structures ? Rappelons que la réaction inflammatoire déclenchée par l’irritation des tissus provoque la limitation des mouvements articulaires initiés par les muscles afin de produire un repos temporaire nécessaire à l’auto guérison de l’organisme. Est-il avantageux de bloquer l’expression de la douleur en prenant des analgésiques ? Peu probable !
Et la fièvre, n’a-t-on pas longtemps lutté contre elle avec des apyrétiques, pour plus tard, comprendre qu’elle faisait parties des mécanismes de guérison et de ce fait, elle était normale et nécessaire ? Ne pourrait-on pas considérer que les symptômes sont en quelques sortes des signaux amis qui attirent notre attention sur une situation déplorable pour notre organisme semblable au déclenchement d’un détecteur de fumée ? Rappelons que ce dernier sauve des vies.
Considérons un autre exemple : deux amis mangent dans un restaurant et se retirent chacun de leur coté pour la nuit. Le premier se réveille vers minuit avec un terrible mal de ventre, de crampes et de la fièvre. A peine a-t-il le temps de se rendre à la toilette qu’il évacue les toxines par les deux bouts. Après 2 ou 3 épisodes d’évacuation, il se sent faible mais nettement mieux. De son côté, le second ne s’est pas réveillé, son corps n’a pas sonné l’alarme et n’a pas réussi à expulser les toxines, il en est décédé. Lequel des deux était le plus en santé ? Celui qui a été «malade comme chien» dans le processus d’expulsion des toxines, ou celui qui n’a pas été incommodé par les symptômes mais qui en est mort ! Ces symptômes amis ont sauvés la vie du premier et leur absence a été fatale au second.
Posons-nous la question suivante : les symptômes tels la douleur sont-ils fiables ? Hélas NON dans de nombreux cas, car la plupart du temps, ils sont les derniers à apparaître et les premiers à disparaître sans que la cause soit éliminée, tel le détecteur de fumée qui s’arrête lorsque la concentration de fumée est abaissée sous son seuil de déclanchement. Même à ce moment les pompiers vont chercher jusqu’à temps qu’ils trouvent la source du feu. Alors, avant de courir chercher des analgésiques (antidouleur) ne serait-il pas préférable d’en rechercher les causes.
Or, si nous observons les démarches thérapeutiques disponibles à ce jour, on s’aperçoit que la grande majorité d’entre elle vise l’élimination des symptômes ennemis très souvent au détriment de la santé de l’individu. Je ne veux pas dire que les médicaments ne sont pas nécessaires dans certaines circonstances, mais c’est leur utilisation abusive ou erronée qui peut entraîner bien des problèmes de santé. Non corrigé, le processus va continuer à évoluer et tôt ou tard les dégâts vont apparaître avec une plus grande magnitude.
Heureusement, la chiropratique offre une approche globale qui vise l’identification des causes des symptômes et leur correction sans médication ni chirurgie. En effet, beaucoup de problèmes de santé proviennent d’interférences nerveuses au niveau de la colonne vertébrale et des centres nerveux supérieurs. Elles provoquent des altérations de fonctionnement de l’organisme qui se traduisent par des symptômes. L’identification de ces interférences nerveuses et leur correction très souvent permettent au corps de s’auto guérir et par conséquent entraînent la disparition des symptômes. À noter que tout processus de guérison du corps nécessite temps et énergie d’où une certaine fatigue et beaucoup de temps. C’est d’ailleurs ce lapse de temps qui incite les gens à court-circuiter le processus de guérison et à faire appel à la médication. Mais c’est un «pensez-y bien» car précipiter l’auto guérison sans corriger la cause c’est comme enlever les piles d’un détecteur de fumée jugé trop dérangeant sans s’occuper du foyer d’incendie à la source de son déclenchement.
En conclusion, la chiropratique vise à corriger le problème et à favoriser le processus d’auto guérison du corps.
Mettez votre santé entre bonnes mains, celles d’un chiropraticien.