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Histoire
L’Ordre des Chiropraticiens du Québec s’exprime ainsi sur son site en ce qui concerne cette profession : « La chiropratique est une discipline de la santé qui mise sur la capacité inhérente du corps humain à se maintenir en santé et à se guérir sans médicaments ni chirurgie (homéostasie). Elle met l’accent sur la relation entre la structure (principalement la colonne vertébrale) et la fonction telle que coordonnée par le système nerveux. »
En suivant l’historique de la chiropratique, on serait tenté d’affirmer qu’il s’agit d’une discipline de la santé qui a vu le jour dans la douleur et qui a dû traverser des moments de doute et de non reconnaissance, mais qui a aussi dû faire face à diverses polémiques.
Il serait pourtant faux d’affirmer que la chiropratique en est encore à ce point et qu’il n’y a aucune progression depuis sa création. Au contraire, il s’agit d’une profession en constante évolution qui a fait ses preuves à maintes reprises pour divers problèmes de santé.
Dans le cadre de la protection du public, la profession de chiropraticien est reconnue et réglementée par l’Office des professions du Québec et relève de l’Ordre des Chiropraticiens du Québec duquel émane les normes de pratique à respecter obligatoirement par tous les chiropraticiens.
Au fil de l’histoire chiropratique
La chiropratique voit le jour en 1895 et on assiste à l’ouverture de la première institution d’enseignement chiropratique dans le monde, la Palmer School of Chiropractic en 1897, institution aujourd’hui nommée Palmer College of Chiropractic.
Et pourtant, il a fallu quasiment un siècle avant l’adoption de la Loi sur la chiropratique (L.Q. 1973, ch. 56) par l’Assemblée nationale du Québec, adoption qui a eu lieu en 1973. C’est un véritable départ pour la chiropratique puisque cette loi institue également la création de l’Ordre des chiropraticiens du Québec qui a lieu en 1974, l’Ordre fête donc ces 40 ans cette année.
Ont été ainsi établies les règles qui régissent l’exercice de la profession au Québec d’autant plus que l’Ordre des chiropraticiens du Québec a pour rôle d’établir les normes de qualification et de contrôler la pratique de la chiropratique par les professionnels qui doivent obligatoirement en être membres pour pouvoir exercer.
L’adoption de la Loi sur la chiropratique a véritablement lancé la profession qui s’est grandement développé grâce à l’institution de l’Ordre mais aussi d’autres structures comme la Fondation de recherche chiropratique du Québec (FRCQ)en 1991 et Chiropratique sans Frontières en 2005 ainsi que la Chaire de recherche en chiropratique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en 2006.
Également, cette université devient, en 1993, la première institution publique à offrir le premier programme de doctorat en chiropratique exclusivement en français en Amérique du Nord. Par ailleurs, plus du tiers des chiropraticiens au Québec ( ils sont près de 1 200) sont des gradués de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Notons que sur le plan national, l’organisme canadien d’agrément d’enseignement chiropratique a été reconnu par le Gouvernement du Canada en 1978, organisme qu’on connaît désormais sous le nom de Fédération chiropratique canadienne des organismes de réglementation professionnelle et d’agrément des programmes d’enseignement (CFCREAB).
Sur le plan international, la chiropratique fait partie des disciplines représentées au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 1988.
Les principes de l’Ordre des chiropraticiens du Québec
L’Ordre des chiropraticiens du Québec est un organisme dont la mise en place s’explique premièrement par la protection du public en garantissant la compétence et le professionnalisme des professionnels et que ceux-ci offrent des soins et des services chiropratiques de qualité à la population du Québec.
Ainsi, la mise en œuvre de cette protection du public par l’Ordre des chiropraticiens du Québec passe par :
– Le contrôle de l’accès à l’exercice de la chiropratique et les conditions à remplir pour être autorisé à exercer au Québec;
– Le contrôle de l’exercice illégal de la profession;
– L’évaluation, le contrôle et la surveillance des professionnels membres ainsi que le comportement professionnel de ceux-ci;
– Le maintien des connaissances des professionnels membres grâce à l’éducation continue;
– La gestion des plaintes reçues de la part du public;
– La prise de position devant les médias et le public concernant les problèmes de santé neuro-musculo-squelettiques.
Pour vous mettre au parfum du Code des professions et de la Loi sur la chiropratique ainsi que des nombreux règlements qui régissent les chiropraticiens du Québec, vous pouvez visiter le lien http://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/protection-du-public/lois-et-reglements . Également, vous pouvez avoir un aperçu des rapports annuels de l’Ordre des chiropraticiens du Québec au http://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/publications/rapports-annuels .
Œuvrer pour améliorer de façon naturelle la santé des Québécois
Cette amélioration de la santé des Québécois passe par les compétences et les aptitudes professionnelles de ceux qui œuvrent légalement dans le domaine de la chiropratique. C’est ainsi que les docteurs en chiropratique bénéficient d’éducation continue de la part de l’Ordre des chiropraticiens du Québec pour mieux fournir des services et des soins de santé d’excellente qualité au public.
C’est ainsi qu’il y a eu une grande première quand l’Ordre des chiropraticiens du Québec a lancé une campagne publicitaire dont le but est de mettre l’emphase sur les cinq années d’études universitaires suivies par les docteurs en chiropratique.
Mandaté par l’Ordre des chiropraticiens du Québec pour la réalisation de la campagne, l’agence Ogilvy Montréal s’est enquise de sa mission par le biais d’un message télé de 30 secondes, un message radio et sur le web.
À titre de rappel, l’Ordre des chiropraticiens du Québec constitue la référence officielle quant à l’évaluation, le diagnostic et la prévention des déficiences du système neuro-musculo-squelettique et le traitement des dysfonctions de celui-ci pour le maintien ou le rétablissement de la santé.
Par ailleurs, en tant que référence officielle, l’Ordre ne néglige pas son rôle auprès des docteurs en chiropratique et ce, dès leur sortie de l’université et même bien avant. C’est ainsi qu’il est présent notamment pour les cérémonies d’assermentation des nouveaux docteurs en chiropratique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Outre l’éducation continue que l’Ordre des chiropraticiens du Québec prodigue à ses professionnels membres, cet organisme veille également à remettre des prix aux meilleurs de ses collaborateurs. On peut notamment citer Dr Michel Nolet, chiropraticien* qui a reçu la distinction du nom de Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), reconnaissant les réalisations et la contribution de ce professionnel vis-à-vis de son Ordre, le 22 septembre 2013 dans le cadre des Journées chiropratiques.
Lors de la même occasion, Dr Jocelyn Ouimet, chiropraticien de St-Jean-sur-Richelieu, a reçu le Prix des Bâtisseurs 2013 pour son rôle actif pour la chiropratique étant donné qu’il a œuvré pour faire reconnaître la profession au Québec et ailleurs. Également, deux chiropraticiens, Dre Natalie Massé (Saint-Jean-sur-Richelieu) et Dr Jasmin Pitre (arrondissement Ahunstic-Cartierville), ont reçu la médaille de distinction pour leur grande contribution au développement du Mentorat chiropratique (coaching d’étudiants par des chiropraticiens d’expérience).
Il est à noter qu’il s’agit là d’une liste non exhaustive des activités auxquelles se livre l’Ordre des chiropraticiens du Québec pour le maintien ou le rétablissement de la santé de la population d’une manière naturelle, sans user de médicament ni chirurgie.
Un développement auquel ont fortement participé ceux à la tête de l’Ordre
Depuis sa création, l’Ordre des chiropraticiens du Québec a eu à sa tête sept présidents exceptionnels, décrits comme ayant chacun leur style et leur personnalité grâce auxquels la profession a pu connaître une telle évolution, bénéficiant du respect et de la crédibilité qu’elle mérite.
De 1976 à 1978, Dr André Dionne* est le premier à se trouver à la tête de l’Ordre des chiropraticiens du Québec. Il réussit véritablement à faire connaître et comprendre les principes de la chiropratique aux fonctionnaires et à l’Office des professions du Québec.
De 1978 à 1981, Dr Jean-Paul Bergeron* prend les rênes de l’Ordre. C’est lors de sa présidence notamment que plusieurs des règlements de l’Ordre des chiropraticiens du Québec sont adoptés.
De 1981 à 1985, c’est le Dr Antoine Mosca* qui succède au Dr Jean-Paul Bergeron*. Ce chiropraticien originaire des États-Unis et d’ascendance française est connu pour être un homme au grand cœur mais également pour sa capacité d’écoute.
De 1985 à 1987, Dre Yolande O’Neill* est la première femme mais également la seule, jusqu’à ce jour, à être à la tête de l’Ordre des chiropraticiens du Québec. Dre Yolande O’Neill* est décrite comme une chiropraticienne ayant le souci des détails mais aussi rigoureuse et respectueuse de toute règle qui s’applique à la chiropratique.
De 1987 à 2007, Dr Normand Danis* est le président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec. Jusqu’à son décès, il demeure le président de l’Ordre dont le mandat est le plus long. Sa présidence est marquée par d’importants évènements pour l’Ordre pour ne citer notamment que la création du département de chiropratique à l’UQTR et le jugement de la Cour d’appel du Québec qui reconnaît aux chiropraticiens le droit d’établir un diagnostic chiropratique.
De 2007 à 2011, l’Ordre des chiropraticiens du Québec a comme président le Dr André-Marie Gonthier*. Il est à noter qu’avant d’être à la tête de l’Ordre, Dr André-Marie Gonthier* a contribué grandement à la mise en place du programme de doctorat en chiropratique à l’UQTR.
À partir de 2011, l’Ordre des chiropraticiens du Québec est présidé par le Dr Georges Lepage* qui compte parmi ses responsabilités l’encadrement du déroulement du projet de modernisation de la Loi sur la chiropratique auprès de l’Office des professions.
Pour sa part, Dr Louis-Philippe Morin* a siégé sur le bureau de l’Ordre de 1981 à 1996 à titre de représentant de la Capitale Nationale (région 03 ), il a présidé le comité Ad Hoc sur les Aires Ouvertes (1994-1996). Puis, il a quitté pour occuper le poste de vice-président à l’Association des chiropraticiens du Québec.
Une profession réglementée et dotée d’un cadre légal
L’adoption de la Loi sur la chiropratique a permis aux chiropraticiens d’exercer légalement leur profession sous l’égide de l’Ordre des chiropraticiens du Québec en suivant toutes les normes de pratique et d’exercice imposées par celui-ci dans le but de protéger le public.
Il faut ainsi comprendre qu’avant cette adoption, était chiropraticien qui voulait l’être, ce qui était loin de faire la bonne réputation de la profession qui était alors considérée comme du charlatanisme. Si on comptait environ 800 personnes qui se déclaraient chiropraticiens à cette époque, l’adoption de la Loi sur la chiropratique a fait chuter ce nombre de chiropraticiens à 300, soit ceux qui ont démontré leur compétence aux examens d’admission et obtenu un permis d’exercice de la chiropratique.
Cette adoption de loi ainsi que l’institution de l’Ordre ont véritablement permis à la chiropratique d’avoir des balises légales grâce auxquelles il est possible de règlementer l’exercice de cette profession et ont constitué un point de départ pour l’évolution de la chiropratique en général.
Ainsi, on peut citer l’adoption du règlement sur le permis de radiologie par l’Office des professions en 1979 grâce au travail ardu de feu le Dr Laurent Boisvert*, l’accueil des premiers étudiants au programme de doctorat en chiropratique de l’UQTR en1993, le partenariat de l’Ordre avec la Fondation de recherche chiropratique du Québec (FRCQ) pour le financement de la recherche chiropratique en 1995 et la création de la Chaire de recherche chiropratique à l’UQTR en 2006.
Même si de considérables efforts ont déjà été fournis pour le développement de la chiropratique afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’une excellente santé sans se ruiner et sans avoir à recourir aux médicaments et à la chirurgie, l’Ordre des chiropraticiens du Québec travaille toujours d’arrache-pied de manière à faire profiter les fruits de son travail au public.
* Afin d’alléger le texte, l’astérisque remplace le titre après les noms de ceux-ci.