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Les premières engendrent les secondes aussi certainement que le pouvoir appelle la corruption.
L’information sur les maux de dos contenue dans le site du ministère de la santé et des services sociaux, dans la page dédiée aux statistiques de santé et de bien-être selon le sexe est alarmante. (http://www.msss.gouv.qc.ca/statistiques/sante-bien-etre/index.php?Principaux-problemes-de-sante-chroniques-selon-le-sexe) est alarmante.
En effet, il y est dit qu’en 2009 – 2010, la population québécoise de plus de douze ans souffre principalement de :
En outre, dans son article en date du septembre 2012 par Bruno Geoffroy, protègez-vous.ca souligne que les maux de dos constituent le problème de santé le plus important pour les pays industrialisés, notant qu’ils affectent quatre personnes sur cinq au moins une fois durant leur existence.
Mais pourquoi les maux de dos sont-ils autant « populaires » pour ne pas dire qu’ils sont carrément « universels »? Qu’est ce qui fait que nous soyons si nombreux à avoir mal au dos?
Un petit survol des causes des maux de dos
Si les maux de dos sont d’une grande variété, on note également que beaucoup de facteurs peuvent être à l’origine de ceux-ci, comme :
Outre les déformations acquises de la structure du dos acquises, les maux de dos peuvent également résulter d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale ou être d’origine pathologique. Notons toutefois que les maux de dos habituels (qui ne sont pas compliqués) sont généralement le fruit de nos habitudes de vie.
C’est ainsi que nos postures, que nous avons tendance à négliger, ont un grand rôle à jouer quant à l’inconfort que nous ressentons au niveau de notre dos.
Serions-nous finalement responsables de nos maux?
Voyons plutôt ces faits, qui peuvent nous sembler anodins, mais qui ne sont pourtant pas favorables à notre santé vertébrale.
Beaucoup d’entre nous l’ont fait étant enfants et il semble que ce n’est pas encore près de s’arrêter : certains enfants se « penchent », littéralement, sur leurs devoirs ou leurs leçons. Ils vont alors s’affaisser vers l’avant, jusqu’à presque littéralement « mettre le nez dans leurs bouquins », alors qu’il s’agit d’une posture qui n’avantage vraiment pas leur dos. (Augmentation de la cyphose dorsale).
Qu’il s’agisse d’écrire ou d’être attentif aux explications de l’institutrice, il existe des positions mieux indiquées que nous pouvons enseigner à nos enfants. Ainsi, en parcourant le site ergo.scolaire.free.fr, voici ce que nous avons découvert :
Il existe une position qui permet de favoriser l’attention, l’écoute et la persévérance des enfants. Pour cela, ils doivent avoir :
http://ergo.scolaire.free.fr/positionnement_menu.htm
Pour mieux l’expliquer à nos enfants, appuyons-nous sur cette illustration utilisée par le site.
Position d’écriture.
Elle différera selon que l’enfant est droitier ou gaucher:
Dans les deux cas cependant, on notera que la ligne d’écriture doit être perpendiculaire au bras qui écrit, lorsque le crayon se trouve appuyé au milieu de la ligne en cours d’écriture.
http://ergo.scolaire.free.fr/positionnement_menu.htm
Et les adultes…?
Malheureusement, il n’y a pas que les enfants qui malmènent leurs dos : les adultes ne font pas nécessairement meilleure figure! Si on en croit les mauvaises habitudes suivantes et qui se notent chez beaucoup d’entre nous, on en conviendra qu’il vaudrait mieux en corriger et bannir certaines afin de ménager notre dos et d’éviter une «évolution régressive» de notre posture de bipède. .
Voici donc quelques mauvaises habitudes à corriger :
Aussi, pour éviter de trop solliciter les muscles du dos, il y a des réflexes de la vie quotidienne que nous devrions acquérir. En exemple :
Évidemment, on serait souvent tenté de se dire qu’on n’a pas le temps d’y penser et qu’on est pressé. C’est ainsi qu’on s’exécute (faire des devoirs, finir de nettoyer l’habitacle de la voiture…) tout en ne prenant pas soin de choisir des postures adéquates pour le dos, ni de bien sentir l’impact de chacun de nos mouvements sur celui-ci afin de se corriger et d’améliorer volontairement notre posture. Toutefois, prenons au moins le temps de voir ce que cela peut avoir comme impact sur notre dos et commençons à être d’avantage à l’écoute de notre corps, car lui… il nous parle.
Et si nous comparions les mauvaises aux bonnes postures?
En de simples termes, une mauvaise posture est une posture qui ne respecte pas l’axe du corps. En effet, il nous faut nous rappeler que les courbures normales de la colonne vertébrale forment un S (vue de profil). À la partie cervicale (cou) on note un creux (lordose), un arrondi (cyphose) à la partie dorsale (haut du dos) et un autre creux (lordose) à la partie lombaire (bas du dos), la cyphose sacrée a été volontairement ignorée pour peu significative qu’elle est.. Ces courbes physiologiques participent à l’absorption et à la répartition des stress mécaniques tout le long de notre colonne vertébrale.
Pour permettre à notre colonne vertébrale de fonctionner adéquatement, il est important de ne pas effacer ou exagérer ces courbes naturelles. Lorsque nous adoptons une mauvaise posture, l’alignement de nos vertèbres et le tonus de nos muscles ne sont plus respectés; avec le temps, cette situation peut devenir problématique et rendre difficile la correction.
En guise de rappel, il est à noter qu’il existe deux types de postures : la posture dynamique (celle que nous adoptons lorsque nous sommes actifs et que nous bougeons), et la posture statique (celle qui est utilisée quand nous effectuons des activités exigeant peu de mouvements).
Ainsi, une bonne posture respecte l’alignement des trois principales courbes naturelles du dos : la cervicale, la dorsale et la lombaire. Elles permettent la distribution du poids du corps de manière à ce que les muscles, les ligaments ainsi que les surfaces articulaires du dos subissent une tension minimale. Par contre, une mauvaise posture provoque des tensions musculaires additionnelles et entraîne ainsi fatigue, raideurs et douleurs. (Les deux courbes de droite sont mauvaises et donnent mauvaise mine).
L’importance de garder notre dos bien axé
La posture de gauche montre un changement des centres de gravité créant de la fatigue, celle de droite économise l’énergie
Rappelons que notre colonne vertébrale est assise sur notre bassin (composé des os iliaques et du sacrum) et que ce dernier est perché sur deux échasses que sont nos jambes, tel un mat qui est retenu par les haubans ainsi nos muscles soutient notre colonne vertébrale à la verticale. Afin d’assurer une stabilité avec le minimum de dépense énergétique musculaire, notre corps tente continuellement de superposer le centre de gravité de la base du crane sur celui du bassin qui lui-même tombe pile entre les deux pieds (chevilles) c’est le centre d’inertie idéale.
Lorsque les centres de gravité se déplacent tous les muscles attachés au rachis doivent tenter de rétablir l’équilibre et utilisent une certaine qualité d’énergie au dépend des autres fonctions corporelles d’où la fatigue et les douleurs.
Pour en revenir à un bon axe du corps (centres de gravité), il est possible de le préserver grâce à une bonne posture, il nous offre la liberté d’effectuer des mouvements précis et puissants avec un minimum d’énergie. Plus nous persistons dans nos mauvaises postures, plus nos muscles déjà hypertendus se contractent et plus les muscles qui ne le sont pas assez perdent de leur force, notre corps ne peut pas ce payer le luxe de cette dépense énergétique.
En devenant chroniques, les mauvaises postures entraînent donc avec elles de la faiblesse musculaire et une perte d’amplitude et de précision de nos mouvements. L’étirement ou le raccourcissement des tendons, des muscles ou encore des ligaments oblige notre corps à fournir de plus en plus d’effort afin d’assurer un minimum d’équilibre, ceci provoque des conséquences sur le niveau de confort de nos postures et mouvements. Cet aspect peut se gérer volontairement pour peu que l’on en prenne, d’une part conscience et d’autre part, que l’on veuille vraiment y apporter les correctifs nécessaires.
Effets de la posture sur la respiration et la circulation sanguine
On peut prendre en exemple les effets néfastes d’une mauvaise position assise sur la respiration. En effet, dans une telle situation (le tronc se trouve trop fléchi), les poumons sont comprimés dans la cage thoracique et ne peuvent pas fonctionner de manière optimale. En conséquence, l’oxygénation du corps s’en trouve affectée. Ainsi, on note une respiration superficielle et une baisse du niveau d’oxygène dans le sang, ce qui peut également entraîner d’autres sortes de conséquences néfastes.
La microcirculation de la partie basse du dos s’en trouve également affaiblie, car la partie assise du bassin en devient grandement comprimée (si on est assis plutôt sur son dos que sur ses fesses). Cela encourage la formation de caillots, d’enflures, de cellulite ou encore de varices, spécialement dans la partie inférieure du corps.
Notre posture a aussi des effets psychosociaux
Le basculement antérieur du bassin(lordose lombaire) et la cyphose dorsale(dos voûté) réduisent la hauteur.
Autant se l’avouer, les mauvaises postures ne nous avantagent pas, et ce, même au niveau social. En effet, un individu ayant une posture adéquate paraît nettement plus sûr de lui et plus convaincant que celui dont la posture est altéré.
Confiance en soi, quelques centimètres de plus dans la hauteur et quelques centimètres en moins dans le ventre, voilà de quoi nous encourager à garder une bonne posture, que nous soyons actifs ou non, que nous marchions ou que nous soyons assis. De plus, notre posture se reflète directement sur notre attitude mentale et voir même sur notre santé globale.
Votre chiropraticien… une aide pour la correction des mauvaises postures
Dans le cas où vous avez du mal à adopter une posture adéquate ou si vous ressentez déjà des douleurs envahir votre dos, il est fortement conseillé de contacter votre chiropraticien. En effet, il est capable d’analyser votre posture et de vous suggérer des exercices, des étirements et même des ajustements à votre mode de vie en vue de corriger les problèmes et de vous aider à retrouver un équilibre corporel optimal. Tout cela, en plus des soins qu’il peut vous prodiguer afin de retrouver une bonne mobilité articulaire vertébrale lorsque celle-ci se trouve entravée par des problèmes circulatoires, nerveux, ou musculaires.
En cas de doutes, même si vous n’avez pas encore mal (pas nécessaire d’attendre les douleurs), n’hésitez pas à le contacter. Un chiropraticien au Québec saura fournir des réponses satisfaisantes à vos questions et facilitera la prévention des problèmes. En attendant, le mot d’ordre est de se tenir droit, non à l’image d’une barre de fer tel un militaire (en effet, il ne s’agit pas d’ajouter d’autres tensions par-dessus celles déjà existantes), mais plutôt de respecter les courbes et la flexibilité naturelle de votre dos, afin qu’il subisse le moins de tension possible.
N’oubliez jamais : une bonne posture est la clé d’une musculature en forme et d’un dos en santé.
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