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Beaucoup ne comprennent pas vraiment la différence entre ces deux termes, « sciatique » et « sciatalgie », et pourtant il y a la différence.
D’un point de vue médical, on définit la sciatalgie comme une douleur dont le trajet est similaire, de façon partielle ou totale, à celui d’une ou de plusieurs racines du nerf sciatique, sans qu’on en connaisse, sur le moment, la cause ainsi que le lieu de la compression nerveuse. Le patient souffre de douleur dont le trajet peut être localisé sur différentes zones de son membre inférieur. En effet, l’atteinte ne se trouve pas nécessairement sur la colonne vertébrale et peut être n’importe où sur le trajet du nerf.
Quant à la sciatique, dont l’appellation exacte est une névralgie sciatique, il s’agit d’une atteinte par compression d’une ou de plusieurs racines de ce nerf en question à la suite d’une affection loco-régionale, la plupart du temps d’une hernie discale L4-L5 ou L5-S1. On peut la rencontrer lors de grossesse, de rétrécissement du canal spinal ou de d’autres conditions pathologiques.
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Le nerf sciatique : le plus long et le plus gros de notre corps
Le nerf sciatique a deux branches terminales dont le nerf tibial et le nerf fibulaire, ces deux étant placés dans la même gaine. Le nerf sciatique est responsable de la motricité et de la sensibilité des jambes.
Il a le contrôle notamment des articulations au niveau de la hanche et du genou, de la cheville, des muscles postérieurs de la cuisse, des muscles de la jambe, du pied et comme il a été dit plus haut, de la sensibilité de la peau d’une grande partie de notre membre inférieur(Figure-1). Le nerf crural couvre le reste du territoire de la jambe (voir cruralgie).
Le nerf sciatique est constitué par la réunion de deux racines nerveuses qui, après leur sortie de la moelle épinière, traversent la colonne vertébrale entre la quatrième et la cinquième vertèbre lombaire et entre la cinquième vertèbre lombaire et la première vertèbre sacrée.
Par la suite, le nerf sciatique est rejoint par d’autres racines, d’où la formation du plexus sacré. Ce nerf traverse les muscles fessiers puis descend le long de la cuisse, (face postérieure), pour se diviser en deux branches terminales dans le creux poplité, au niveau du genou, dont le nerf tibial ou nerf sciatique poplité interne et le nerf fibulaire ou nerf sciatique poplité externe. Il est à noter qu’au cours de cette division, le nerf tibial descend à l’arrière de la jambe et le nerf fibulaire sur le côté du mollet.
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Névralgie sciatique et sciatalgie : les causes et les symptômes
On parle de sciatalgie lorsque la douleur suit en partie ou en totalité le trajet du nerf sciatique: des jambes en passant par la fesse, la cuisse, le mollet et le pied. On connaît très peu la nature et l’origine des coincements.
En revanche, dans le cas d’une névralgie sciatique, une ou plusieurs racines du nerf sciatique sont comprimées à cause d’une affection loco régionale, il s’agit d’une hernie discale L4-L5 ou discopathie L5-S1 dans 90% des cas(Figure-2) Néanmoins, la compression peut être notée chez les femmes enceintes les sténoses spinales et de rares atteintes neurologiques.
En général, les douleurs sont typiquement intermittentes, unies latérales et sont souvent déclenchées lors d’efforts ou en position assise, elles sont calmées par le repos et parfois la position debout.
Cette compression va faire apparaître de manière associée trois groupes de signes cliniques dont des troubles moteurs, des troubles de la sensibilité ainsi que des troubles végétatifs. Dans cette première catégorie, le patient peut faire face à une abolition du réflexe ou une atrophie musculaire ou encore ressentir une diminution au niveau de sa force (atteinte neurologique).
Pour la seconde catégorie, la sensibilité du territoire touché par la névralgie sciatique peut diminuer ou, au contraire, s’accroître. En ce qui concerne les troubles végétatifs, il peut s’agir, entre autres, de sensations douloureuses qui s’apparentent à des brûlures ou encore des troubles de la sudation pouvant évoluer jusqu’aux troubles des sphincters auxquels cas il s’agit d’une urgence. On peut observer une forme hyper douloureuse avec blocage du rachis lombaire appelée lumbago(Figure-3).
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L’établissement du diagnostic de la Névralgie sciatique et sciatalgie
Il est utile de comprendre, dès le départ, que l’établissement du diagnostic, ainsi que la définition de l’urgence de la prise en charge du cas, doit se faire initialement de manière clinique, c’est-à-dire à l’aide de l’histoire de cas et de l’examen clinique qu’effectuera le praticien. De ce fait, pensez à être aussi précis que possible en répondant aux questions qu’il va vous poser.
Par la suite, s’il n’y a aucune urgence telle une atteinte neurologique ou des douleurs que le patient ne peut plus supporter, il n’est pas nécessaire de hâter l’investigation.
Le bilan comprendra essentiellement un examen neurologique, orthopédique et/ou radiologique, dans le cas de douleurs qui ne tendent pas à disparaître après quinze jours une investigation au scanner (CT) à la résonnance magnétique (IRM) sera envisagée. La topographie peut indiquer le nerf atteint : face latérale de la jambe et face dorsale du pied jusqu’au gros orteil pour la racine L5, face postérieure du mollet et plante du pied incluant le petit orteil pour la racine S1.
Également, il est utile de comprendre que la chirurgie est une option de dernier recours dans 3% à 5% des cas. Comme nous l’avons noté plus haut, si les douleurs sont restées insupportables pour le patient ou s’il présente des déficits neurologiques graves, une intervention urgente s’impose.
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Névralgie sciatique et sciatalgie : quel traitement?
Dans le milieu médical, il est fréquent de constater l’orientation vers un traitement symptomatique pour prendre en charge un cas de névralgie sciatique ou de sciatalgie. De cette manière, on donne un traitement à base d’antalgiques, d’anti-inflammatoires ou encore de myorelaxants ou même d’infiltrations de corticoïdes, la chirurgie étant une option de dernier recours.
Cependant, il faut souligner que l’intervention en thérapie manuelle comme la chiropratique est hautement indiquée pour traiter ce genre de problème telle que rapportée par des études cliniques sérieuses des dernières années.
En effet, il ne suffit pas de faire disparaître les symptômes de l’atteinte puisqu’il faut également traiter le problème en s’attaquant à sa source, ce que permettent de faire les ajustements chiropratiques. Ainsi, votre chiropraticien peut atténuer et même faire disparaître le problème de dysfonction vertébrale dont vous souffrez et qui est à la source de la compression, donc la cause.
En plus, votre chiropraticien peut vous indiquer la conduite à suivre afin de prévenir ou de soulager vos douleurs.
À titre de rappel, il convient de vous ménager quand vous faites face aux douleurs. Ainsi, n’esquissez aucun mouvement qui provoque les douleurs et évitez les mauvaises positions. Également, mettez vos jambes en position surélevée quand vous vous allongez.
N’oubliez toutefois pas que vous ménager ne signifie pas un repos complet ou encore vous aliter (préférablement moins de 2 jours)ou rester inerte durant une longue période. En effet, il convient de rester « prudemment » actif et de continuer vos activités à un rythme modéré, sans vous forcer, surtout si les douleurs ne vous incommodent pas trop.
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Névralgie sciatique et sciatalgie : de bons et de mauvais réflexes?
Pour une meilleure prévention des problèmes de dos et pour atténuer les douleurs, il y a certains réflexes que vous avez avantage à adopter.
En premier lieu, pensez à entretenir la souplesse ainsi que la force musculaire au niveau de votre dos et de votre ceinture abdominale.
Pour ce faire, il n’y a rien de mieux que la pratique régulière d’une activité sportive, tout en évitant, toutefois, les sports ayant de forts impacts sur le dos. Avant de vous y mettre, n’oubliez pas de vous réchauffer pour faire augmenter la température de votre corps et ainsi celui de vos muscles. Réalisés pendant 5 à 10 minutes, les exercices de réchauffement permettront d’ouvrir les vaisseaux sanguins au niveau des muscles qui seront sollicités.
Environ quinze minutes après l’effort, n’oubliez pas de vous étirer pour vous relaxer et relâcher vos muscles au maximum afin de mieux récupérer. Pour ce faire, étirez-vous doucement et surtout par courtes répétitions.
Par ailleurs, pour ménager votre dos, ayez une posture la plus droite possible et gardez votre tête relevée et vos épaules bien en arrière. Toujours pour le confort de votre dos, si vous faites de longs trajets en voiture ou si vous devez être en position assise longtemps, vous pouvez utiliser un petit coussin que vous positionnez dans le creux de votre dos (juste au dessus des fesses).
Il ne faut d’ailleurs pas oublier que rester longtemps dans la position assise n’est pas souhaitable et qu’il convient d’alterner les positions. En cas de longs trajets en automobile, les pauses sont bienvenues pour permettre de vous dégourdir le corps et de changer de position.
En cas de douleurs, vous pouvez appliquer en alternance du froid et une source de chaleur. À l’apparition de la douleur, appliquez du froid pour réduire l’œdème (gonflement) dans les muscles. Par la suite, appliquez la source de chaleur pour atténuer la douleur que vous ressentez et relaxer vos muscles.
En outre, pour préserver votre dos, pensez à répartir équitablement la charge à porter entre vos deux bras et évitez de soulever de lourds poids. Et si le contenu de votre sac à main le rend lourd, privilégiez plutôt un sac à dos au lieu de porter un sac à main.
Par ailleurs, et on ne le dira jamais assez, préférez fléchir les genoux(Figure-4) pour être à une hauteur bien définie au lieu de vous courber ou de faire tordre votre colonne vertébrale.
En conclusion, il est nettement préférable d’obtenir un bilan vertébral de la part de votre chiropraticien plutôt que d’attendre que des douleurs vous y contraignent.
Ne dit-on pas une once de prévention vaut mieux qu’une livre de traitement.
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